
Les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé mardi que le cerveau d'un récent attentat meurtrier à Ahvaz, en Iran, avait été éliminé en Irak. L'homme est présenté comme un "émir" du groupe État islamique dans une région frontalière.
Téhéran avait promis de "se venger". Les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé mardi 16 octobre avoir éliminé, en Irak, le "cerveau du récent crime terroriste à Ahvaz", la ville iranienne endeuillée le 22 septembre par un attentat meurtrier.
Les Gardiens, l'armée idéologique de la République islamique, ne précisent pas dans leur communiqué comment ils sont arrivés jusqu'à lui. L'homme est identifié comme Abou Zahi, "émir" du groupe jihadiste État islamique (EI) dans la province de Diyalah, frontalière de l'Iran dans le centre-est de l'Irak.
Il "a été tué avec quatre autres terroristes" dans la matinée du 16 octobre. Les cinq jihadistes ont été surpris lors d'une opération de reconnaissance des "forces de la résistance", indique le texte. Cette expression désigne habituellement les milices soutenues par l'Iran en Irak et en Syrie, et entraînées par des instructeurs iraniens du corps des Gardiens.
Le 22 septembre, 24 personnes avaient été tuées à Ahvaz (sud-ouest de l'Iran) par un commando de cinq personnes qui avaient ouvert le feu sur un défilé militaire avant d'être abattues. L'attentat avait été revendiqué séparément par le groupe EI et par un groupe séparatiste arabe.
Le 1er octobre, l'Iran a annoncé avoir mené une attaque au moyen de missiles et de drones contre des positions jihadistes dans l'est de la Syrie. Le raid avait alors été présenté comme la "première phase" de la "vengeance" de la République islamique.
Avec AFP