À la une de la presse, lundi 1er octobre, le lourd bilan humain du tremblement de terre, suivi d'un tsunami, qui a touché l’Indonésie. La visite d’Emmanuel Macron aux Antilles. La libération de Salah Hamouri. Et la victoire des Européens à la Ryder Cup.
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À la une de la presse, lundi matin, le lourd bilan humain du tremblement de terre suivi d’un tsunami qui a frappé vendredi l’île indonésienne des Célèbes.
Alors que le bilan officiel fait état, pour le moment, de plus de 800 morts, le gouvernement indonésien estime que le nombre total de victimes pourrait s’élever à "plusieurs milliers" de personnes. Cette annonce est à la une du Jakarta Post, qui montre des survivants pillant un camion-citerne rempli d’essence à Palu, la ville la plus touchée par la catastrophe, sur la côte ouest des Célèbes, où les habitants sont confrontés à une pénurie de carburant, mais aussi d’eau et de nourriture. Palu, où le tremblement de terre et le tsunami ont causé de très gros dégâts aux bâtiments et aux infrastructures, ce qui ralentit évidemment l’évacuation des victimes. Selon le président Joko Widodo, c'est la priorité numéro un des équipes de secours, que l'on voit à la une de Kompas en pleine course contre la montre pour sortir les survivants des décombres. D’après le journal, le président indonésien est arrivé hier sur place " pour superviser le déploiement militaire d’assistance à la population".
L’Indonésie se trouve dans la région du monde la plus exposée aux catastrophes naturelles. La Croix rappelle que l’archipel est victime, d’abord, de l’amplitude la tectonique des plaques dans la région, qui atteint 5 à 6 cm par an, un record mondial. Cette intensité sismologique est à l’origine de nombreux tremblements de terre et tsunamis, de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, selon le quotidien, qui explique aussi que l’Indonésie se trouve également au cœur de la "ceinture de feu" du Pacifique, la région la plus volcanique au monde, qui s’étend de la Nouvelle-Zélande au Chili. Le pays est donc coutumier de ces catastrophes, comme lors du tremblement de terre de Sumatra en 2004. Le séisme avait provoqué un tsunami à travers tout l’Océan indien, faisant plus de 226 000 morts, dont 120 000 en Indonésie. Depuis, des systèmes d’alerte ont été mis en place sur l’archipel, mais leur efficacité est critiquée, selon The Financial Times, qui rapporte que l’agence météo indonésienne est mise en cause, notamment, pour avoir levé à tort l’alerte tsunami après le tremblement de terre, 34 minutes après l’avoir déclenchée.
Elle a été touchée, elle, par l’ouragan Irma il y a un an. L’île de Saint-Martin, dans les Antilles françaises, a reçu hier la visite d’Emmanuel Macron. Lors de cette dernière étape de sa tournée antillaise, le président a passé quatre heures avec des Saint-Martinois qui subissent toujours les conséquences du passage d’Irma, déclarant partager la colère des sinistrés. Des habitants avec lesquels il a affiché sa proximité, faisant notamment promettre à un ex-braqueur de ne pas refaire de "bêtises" - une séquence qui s’est terminée par un selfie montrant un autre jeune homme faisant un doigt d’honneur, ce qui a beaucoup "inspiré" les internautes. "Le chef de l’État s’est appliqué à se montrer proche des préoccupations des Antillais, luttant contre l’image de président 'hautain'", commente Libération, où le dessin de Willem ironise sur cette proximité affichée : "Et depuis quand souffrez-vous de votre arrogance ?", demande un psychanalyste au président assis sur son divan.
Emmanuel Macron avait demandé la libération de Salah Hamouri, détenu en Israël. Ce dernier a quitté sa prison dimanche matin, après 401 jours de détention. Salah Hamouri est "libre !", exulte L’Humanité, qui a milité, depuis le début, contre l’emprisonnement de ce militant franco-palestinien, détenu "administrativement", sans que les causes de sa détention soient rendues publiques. Un détenu "politique", d’après l’Huma, et qui dénonce dans ses colonnes "l’isolement collectif des prisonniers" palestiniens par Israël, accusé de se livrer à leur "destruction morale".
On ne se quitte pas sans dire un mot de la victoire des Européens à la Ryder Cup. "L’union fait la force", salue L’Équipe à propos de la performance des Européens, qui ont triomphé des Américains lors de cette compétition organisée pour la première fois en France. U ne semaine après avoir décroché son premier titre depuis 2013, le "Tigre" Tiger Woods n’a finalement pas transformé l’essai, subissant quatre revers en quatre rencontres. Mention spéciale côté Européens au capitaine danois Thomas Björn et à l’Italien Francesco Molinari – qu’on aperçoit célébrant dignement la victoire à la Une de l’édition sports du Mirror. Le tabloïd britannique rapporte cette nouvelle capitale : pour fêter l’événement, Thomas Björn aurait décidé de se faire faire prochainement… un beau tatouage sur le postérieur. Ils sont pleins de fantaisie, ces golfeurs.
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