Dans la presse, ce mardi 11 septembre, la décision de l’Administration de fermer la représentation palestinienne de Washington. Les 25 ans des accords d’Oslo. La répression tous azimuts des opposants au président Daniel Ortega au Nicaragua. Et une histoire de Nicole qui finit bien.
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Dans la presse, ce matin, les réactions à la décision de l'Administration Trump de fermer la représentation palestinienne à Washington.
Al Araby Al Jadeed dénonce une «mesure agressive», dans le sillage d’autres décisions de l’Administration américaine à l’encontre des Palestiniens, telles que le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et la fin du financement, par les Etats-Unis, de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens - une série de décisions que le journal panarabe de Londres présente comme une tentative d’imposer les vues de Donald Trump sur la région. Une politique synonyme d’«agression» des Palestiniens, selon Al Quds, qui accuse l’Administration Trump d’«hostilité» à leur égard, et de soutenir «aveuglément» l’occupation israélienne. Cette situation amène le journal palestinien à demander à l'Autorité palestinienne de « réévaluer la situation après l'échec des négociations de paix » et à œuvrer en faveur de l’unité palestinienne. Dans le dessin publié par Al Hayat, une autre publication panarabe de Londres, un enfant palestinien brûle le nom de Trump, effaçant l’une de ses lettres, et le transformant en mot «terre», cette terre promise que les Palestiniens attendent toujours.
Largement critiquée dans le monde arabe, la politique de l’Administration Trump est soutenue par une partie de l’opinion américaine, notamment par The Wall Street Journal, qui estime que Washington a raison de cesser de «soutenir l’hostilité palestinienne à l’égard d’Israël» et de faire pression sur les Palestiniens pour «réagir au manque d’avancées dans les négociations de paix». «L’OLP a débuté comme une organisation terroriste mais a reçu l’autorisation d’ouvrir un bureau à Washington en 1994, après que les accords d’Oslo ont donné l’espoir d’une réconciliation entre l’OLP et Israël. Mais cet espoir n’a jamais été comblé, en particulier depuis que feu Yasser Arafat a lancé la seconde Intifada après s’être distancé de la proposition de paix israélienne historique et généreuse, obtenue par Bill Clinton en 2000», écrit le quotidien américain, qui estime que «si les Palestiniens veulent être traités avec le respect dû à un partenaire de paix, ils doivent tout d’abord montrer qu’ils désirent vraiment la paix».
Les accords d’Oslo, qui fêtent cette semaine leurs 25 ans, semblent plus loin que jamais. C’est en tout cas la conclusion à laquelle parviennent à la fois les journaux israéliens et arabes. «J’ai cru dans les accords d’Oslo pendant des années, mais ils ne furent qu’une déception», regrette le journaliste Gideon Levy dans le quotidien de gauche israélien Haaretz – où il affirme que ces accords «n’ont fait que perpétuer l’occupation israélienne, et offert à Israël 25 années supplémentaires de colonisation incontrôlée et d’occupation brutale - peut-être même 50 ans de plus, 100 ans de plus, de cette politique - peut-être même l’éternité de l’apartheid». «25 ans après, les espoirs de paix au Proche-Orient se sont évanouis», déplore Gulf News. «La poignée de mains entre le chef de l’OLP Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin devant la Maison-Blanche, qui avait scellé les accords conclus le 13 septembre 1993, avaient suscité l’espoir d’une paix entre Palestiniens et Israéliens. 25 ans après, ces rêves ont été effacés», écrit le quotidien émirati.
Au Nicaragua, le régime de Daniel Ortega semble avoir repris le contrôle du pays, au prix d’une répression tous azimuts. La Croix, qui s’est rendu dans la capitale, Managua, évoque «une répression sans fin», l’Association nicaraguayenne pro-droits de l’homme parle de plus de 1200 prisonniers détenus illégalement ou clandestinement. Des milliers de citoyens ont encore manifesté dimanche dernier, mais le président Ortega, un ancien guérillero de 72 ans, accusé par ses opposants d’avoir mis en place une dictature marquée par la corruption et le népotisme avec son épouse et vice-présidente Rosario Murillo, ne semble «pas prêt à lâcher du lest», selon le journal.
Une petite histoire qui finit bien, pour terminer. Celle d’un jeune Canadien, qui après avoir conté fleurette à une jeune néerlandaise de son campus prénommée Nicole, s’est aperçu avec horreur le lendemain que ladite Nicole ne lui avait pas donné le bon numéro de téléphone parce qu’elle maîtrisait mal l’anglais. Qu’à cela ne tienne, le jeune homme a contacté toutes les Nicole du campus, qui l’ont gentiment aidé à remettre la main sur la bonne Nicole. Les autres Nicole, quant à elles, ont décidé de faire une belle fête entre Nicole. Lu dans The National Post.
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