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Le suspect de l'attaque de Londres est un Britannique d'origine soudanaise

L'homme arrêté après l'attaque à la voiture bélier commise mardi à Londres est un citoyen britannique d'origine soudanaise. Trois personnes ont été blessées dans l'incident mais leurs jours n'ont jamais été en danger.

Au lendemain de l'attentat à la voiture-bélier à Londres, qui a fait trois blessés à proximité du Parlement de Westminster, la police de Londres n’a pas divulgué l’identité du suspect, mais a confirmé mercredi 15 août qu'il était de nationalité britannique et d'origine soudanaise.

L'homme, qui est âgé de 29 ans, a été arrêté sur les lieux de l'incident en vertu de la loi de 2000 sur le terrorisme et placé en détention pour commission, préparation et instigation présumées d'actes de terrorisme. La Metropolitan Police a précisé qu'il était désormais également accusé de tentative d'homicide.

"La priorité des enquêteurs est toujours de comprendre les motivations de cet incident", explique la police. Le suspect refuse de coopérer avec les enquêteurs. "Compte tenu du fait que son acte semble être délibéré, de la méthode et de l'importance symbolique de ce lieu, l'affaire est traitée comme un événement terroriste et l'enquête est dirigée par des agents du commandement de l'antiterrorisme de la Metropolitan Police", poursuit le communiqué.

Des investigations à Birmingham

Les enquêteurs ont établi que le véhicule utilisé dans l'attaque était arrivé de Birmingham à Londres lundi soir. La police poursuivait, mercredi 15 août, ses perquisitions entamées la veille à Birmingham et Nottingham, dans le centre de l’Angleterre.

Selon le Telegraph, le suspect habite dans le quartier de Hall Green, à Birmingham, où il est manager d'un magasin. Il est d'origine soudanaise, a étudié à l'université des sciences et technologies de Khartoum, d'après sa page Facebook, et serait arrivé au Royaume-Uni il y a cinq ans. Le quotidien avance qu’il était connu des services de police de Birmingham. Le chef de l'antiterrorisme, Neil Basu, avait pourtant déclaré mardi qu'il n'était "pas connu" de la police londonienne et des renseignements intérieurs (MI5).

D'après le Times, la police tente d'établir si un lien existe entre ce supect et l'auteur d'un attentat similaire en mars 2017 à proximité du parlement de Londres, qui avait fait cinq morts et des dizaines de blessés. L'assaillant habitait à Sparbrook, un autre quartier de Birmingham.

Le Royaume-Uni a été frappé en 2017 par une vague d'attentats, dont quatre revendiqués par le groupe Etat islamique, qui ont fait au total 36 morts et 200 blessés. Le premier d'entre eux, le 22 mars, avait précisément été commis avec une voiture-bélier sur le Westminster Bridge, qui mène au Parlement.

Avec AFP et Reuters