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Retour triomphal des Bleus : "Une histoire de France"

À la une de la presse, mardi 17 juillet, le retour triomphal des Bleus après leur victoire au Mondial, acclamés à l'unisson car ils ont fait l'histoire. La joie du football n'empêche pas la crainte d'un ralentissement de la croissance mondiale, après la menace de guerre commerciale planétaire agitée par Donald Trump, qui a par ailleurs suscité un tollé à domicile après avoir désavoué ses propres services de renseignements lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine.

"Une histoire de France" s’est écrite lors du Mondial-2018 en Russie. L’enthousiasme à la une de L'Équipe est à l’unisson de l’ensemble de la presse française. "Le retour des héros", salue par Le Parisien. "Seul le sport permet une telle communion quand des hommes tous différents partagent les mêmes valeurs", écrit Nicolas Charbonneau.

Un bonheur synonyme d'"unité républicaine", dont Libération joue "la prolongation" à la une. Une histoire de "symbole", écrit Laurent Joffrin dans son édito   : "Fini le 'black-blanc-beur' qui sépare", place au "'bleu-blanc-rouge' qui réunit dans une révérence tranquille envers les valeurs républicaines".

La Croix voudrait de son côté prolonger l'élan qui reste à inscrire durablement dans toute la société tandis que L'Humanité titre sur "l'équipée belle" et s’interroge sur l’avenir des clubs amateurs face à la diminution des dotations publiques.

À l'international, c'est la crainte d'un ralentissement de la croissance mondiale qui domine après la menace de guerre commerciale planétaire agitée par le président américain Donald Trump. L'Opinion revient sur les prévisions négatives du FMI concernant la croissance mondiale, conséquence de "la menace Trump".

La presse fustige l’attitude de Donald Trump lors du sommet d’Helsinki avec Vladimir Poutine, lundi. Le président américain a refusé de condamner Moscou pour son ingérence présumée dans la présidentielle de 2016, quitte à désavouer ses propres services de renseignement. Le journal espagnol ABC ironise sur "Trump et Poutine si amis", tandis qu’El Periodico estime que Trump a capitulé devant Poutine. Même analyse à la une du Soir, en Belgique, qui titre "Trump s’aligne sur Poutine" et regrette que d’autres dossier comme l’Ukraine ou l’invasion de la Crimée aient été passés sous silence.

Au Royaume-Uni, le Daily Miror estime que si Vladimir Poutine avait un caniche, il s’appellerait Donald Trump...