
Une organisation liée à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), a revendiqué, lundi, l'attaque qui a visé la veille des soldats maliens et des militaires de la force française Barkhane à Gao, dans le nord du Mali.
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) , organisation jihadiste liée à Al-Qaïda, a revendiqué, lundi 2 juillet, l'attaque menée la veille au Mali contre une patrouille conjointe de soldats maliens et de militaires de l'opération Barkhane.
L'organisme américain SITE, spécialisé dans la surveillance des groupes extrémistes et Wassim Nasr, journaliste spécialiste des réseaux jihadistes au sein de la rédaction de France 24, ont confirmé l'information.
#Mali à 16h23 #JNIM #AQMI a revendiqué l’attentat kamikaze de #Gao pic.twitter.com/vGT9yupD78
Wassim Nasr (@SimNasr) 2 juillet 2018Le GSIM affirme que cette attaque-suicide au véhicule piégé était un message adressé au président français Emmanuel Macron avant le sommet de l'Union africaine (UA) en Mauritanie.
Deux attentats en deux jours
Quatre civils ont perdu la vie dans l’attaque et plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, dont quatre militaires de l'opération Barkhane, selon l'état-major français. Les assaillants ont fait exploser une voiture piégée contre un ou deux véhicules blindés. Une fusillade a suivi pendant plus de 15 minutes, a-t-elle dit à Reuters.
Cette attaque souligne la situation sécuritaire fragile qui prévaut au Mali, qui se prépare pour une élection présidentielle le 29 juillet. Elle survient alors que le sommet de l'UA est entré dans le vif des débats dimanche à Nouakchott, deux jours après un attentat suicide perpétré vendredi à Sévaré, dans le centre du Mali, contre le QG de la force conjointe du G5 Sahel, lancée en 2017.
Avec Reuters et AFP