
Moins d'un an après les attaques de Bombay, le Premier ministre indien Manmohan Singh a affirmé que l'Inde avait renforcé sa sécurité, lors du 62e anniversaire de l'indépendance du pays. Il a également promis "d'éradiquer le terrorisme".
AFP - Le Premier ministre indien Manmohan Singh a promis samedi, jour du 62è anniversaire de l'indépendance de l'Inde, de tout faire pour "éradiquer le terrorisme" du sol indien, moins d'un an après les attentats meurtriers de Bombay.
M. Singh a annoncé que le pays avait renforcé les mesures de sécurité, après les attaques de novembre 2008 à Bombay qui ont fait 174 tués, dont neuf des dix assaillants.
"Après les attaques terroristes de Bombay en novembre, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures et nos services de renseignement et notre sécurité sont en train d'être renforcés", a déclaré le Premier ministre.
"Nous réussirons à éradiquer le terrorisme du sol indien", a promis M. Singh.
L'Inde, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne imputent les attentats de Bombay au groupe islamiste pakistanais Lashkar-e-Taïba, avec --accuse New Delhi-- la complicité des services de renseignements militaires pakistanais.
Islamabad a admis que le complot avait été "en partie" ourdi sur son sol et a arrêté des responsables présumés qui doivent être jugés prochainement.
Le Premier ministre a aussi promis de venir à bout de l'insurrection maoïste, présente dans presque la moitié du pays. "Ceux qui pensent qu'ils peuvent diriger avec l'aide des armes sous-estiment la puissance de la démocratie indienne", a déclaré M. Singh.
Quinze des 35 Etats et territoires de l'Union indienne, sur un couloir allant de l'Est au Sud-Est, sont confrontés depuis 1967 à des poches de rébellions maoïstes.
Dans le même temps, au Cachemire indien, théâtre d'une insurrection séparatiste islamiste, une grève à l'appel des séparatistes a paralysé samedi une partie de la région.
Territoire himalayen coupé en deux par une Ligne de Contrôle tracée en 1949, le Cachemire est secoué depuis 1989 dans sa partie indienne par une insurrection séparatiste islamiste.
Le chef du gouvernement indien, au pouvoir depuis 2004, s'exprimait comme tous les 15 août juché sur les remparts du Fort rouge moghol de Delhi, protégé par une vitre blindée.