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Le guide du Foodingue version 2050 veut explorer nos futures façons de manger

Le paysage gastronomique à venir est imaginé en cinq critiques de restaurants fictifs rédigées par la chaire d'ANCA et l'École française de gastronomie Ferrandi.

Après avoir mis en ligne la BD d'anticipation "Manger vers le futur", la chaire d'ANCA (Aliment, Nutrition, Comportement alimentaire) partenariale d'AgroParisTech poursuit son travail de sensibilisation pour une alimentation saine et durable.

Disponible ce vendredi 22 juin, un guide intitulé "Le Foodingue" propose d'imaginer nos futures façons de manger. "Projetons-nous en 2050. Le fooding – cette tendance à faire de ses choix alimentaires un style de vie, cette envie de vivre une expérience unique et créative à chaque repas – sera-t-il devenu fou ? Comment imaginer le restaurant de demain alors que chaque jour des entrepreneurs révolutionnent l’offre alimentaire et que les consommateurs formulent des attentes de plus en plus complexes accompagnées d’un goût très pointu ?", s'interroge-t-on dans la chaire d'ANCA.

"Nous avons travaillé avec des chercheurs d'AgroParisTech et de l'Inra, ainsi que des chefs (comme Éric Trochon) et des experts en alimentation durable de l'École Ferrandi", explique à Mashable FR Manon Dugré, chargée de mission communication et formation de l'ANCA.

À l'issue de ces recherches, les modes d'alimentation de demain ont été encapsulés dans cinq critiques de restaurants imaginaires. "Adopte un steak" ( le resto des viandards nouvelle génération), "Cantine générale" (le crédit social passe derrière les fourneaux), "Sauvages", (une expérience culinaire 100 % Nature), "On est une famille" (le restaurant (pas) comme à la maison) et "Orgiac" (pour les nostalgiques de la génération malbouffe) brossent le portrait du paysage gastronomique à venir, à l'ère d'une globalisation toujours croissante.

"C'est un exercice intéressant que de se frotter à la critique culinaire", se réjouit Manon Dugré qui explique que le Foodingue permet d'aborder la question des évolutions sociétales du manger, des tendances gastronomiques et des dérives liés à nos façons de consommer à travers un format que le public connaît bien.

Ces constats n'empêchent pas les équipes d'être confiantes "dans la capacité de la nouvelle génération à redonner du sens à ce que l’on mange", comme on peut le lire dans leur communiqué de presse. "On espère que nos amis du Fooding ne nous tiendront pas rigueur de l’usage décalé du néologisme", précise également la chaire d'ANCA.

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