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Ces mystérieuses sphères en pierre continuent de dérouter les archéologues

Des pierres sphériques qui nous sont parvenues depuis la période du Néolithique, désormais disponibles en ligne et en 3D.

Depuis leur première découverte, il y a plus de 200 ans, les archéologues sont désemparés par le rôle et la signification de ces boules de pierre sphériques sculptées par la main de l’homme.

Principalement originaires d’Écosse, mais aussi des îles Orcades, d’Irlande ou d’Angleterre, les plus vieilles d’entre elles datent de la fin du Néolithique et les plus récentes du début de l’Âge du fer. Environ 500 de ces pétrosphères ont été retrouvées et sont considérées comme les exemples plus raffinés de l’art néolithique, malgré leur mystérieuse origine. La taille de ces objets varie en fonction des pièces, mais atteint globalement les 6/7 cm de diamètres.

On retrouve systématiquement des boutons en relief (de 3 à 160) à la surface de ces objets sphériques sculptés à partir de granit, de diorite ou d’autres matériaux rocheux désignés sous le terme générique de roche verte.

Pour la première fois, le National Museum Scotland a mis en ligne des modèles en 3D de 60 de ces boules de pierre sculptées, la plus importante collection au monde. Les modèles ont été réalisés en utilisant le procédé de la photogrammétrie.

Les archéologues ont de nombreuses théories sur l'utilisation de ces pierres sculptées. Certains avancent l'hypothèse que ces objets étaient utilisés à la tête d'outils d'écrasement, d'autres qu'ils avaient le rôle de poids d'équilibrage. Plusieurs pierres ont également été retrouvées avec des restes de ficelle, ce qui aurait pu leur permettre d'être utilisées comme projectiles. D'autres théories avancent l'idée d'une utilisation sociale ou religieuse.

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