C'est l'un des rares pôles de stabilité au Proche-Orient. La Jordanie épargnée jusque-là par la vague des printemps arabes est rattrapée ces derniers jours par un mouvement de contestation. Chaque jour, des manifestants investissent les rue de la capitale Amman pour protester contre une hausse d'impôts. Ils ont déjà obtenu la démission du Premier ministre. Jusqu'où ira cette poussée fièvre ? Est-ce la fin du consensus jordanien ?