Au moins treize personnes ont été tuées et 40 blessées dimanche dans des attentats à la bombe contre des églises à Surabaya, en Indonésie. Ces attaques, qui n'ont pas été revendiquées, ont eu lieu à deux jours du début du ramadan.
Des kamikazes se sont fait exploser, dimanche 13 mai, dans trois églises à Surabaya, la deuxième ville d'Indonésie, à dix minutes d'intervanlles. Le bilan est, pour l'heure, provisoire : 13 morts et 35 blessés, selon la police.
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué les attentats dimanche. La police a de son côté affirmé que les assaillants étaient membres d'une même famille.
Les images diffusées par les chaînes de télévision ont notamment montré une église en proie aux flammes. Selon les médias, dans l'une des églises, une femme accompagnée d'un enfant et d'un adolescent qui venait d'entrer,
était interrogée par la sécurité lorsque la bombe a explosé.
90% de musulmans
Les images diffusées à la télévision montrent des deux-roues et des débris éparpillés autour de l'entrée d'une des églises tandis que la police est en train de boucler le secteur.
Les autorités n'excluent pas la possibilité d'une explosion dans une quatrième église. La police a ordonné la fermeture temporaire de toutes les églises à Surabaya.
L'intolérance religieuse a augmenté ces dernières années en Indonésie, pays de 260 millions d'habitants dont près de 90% sont de confession musulmane, mais qui compte aussi des minorités comme les chrétiens, hindous et bouddhistes. D'autres attaques visant des églises se sont produites ces dernières années à travers l'archipel d'Asie du Sud-Est.
Avec AFP et Reuters