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Téhéran propose de placer Clotilde Reiss en liberté surveillée

La jeune universitaire française Clotilde Reiss, accusée d'espionnage, va être autorisée à résider à l'ambassade de France à Téhéran tout au long de son procès. La Franco-Iranienne Nazak Afshar est, quant à elle, sortie de prison.

AFP - Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a qualifié mardi de "première satisfaction" la libération de prison à Téhéran de la Franco-iranienne Nazak Afshar, ajoutant que les autorités françaises continuaient à oeuvrer pour celle de la jeune Française Clotilde Reiss.

"Je me réjouis de cette libération qui témoigne de la ténacité du président de la République et des autorités françaises", a déclaré le ministre à l'AFP quelques minutes après l'annonce par l'Elysée de l'élargissement de Mme Afshar, collaboratrice du service culturel de l'ambassade de France à Téhéran.

"J'avais indiqué ce matin que les nombreuses initiatives prises nous laissaient entrevoir un réel espoir, cette libération constitue une première satisfaction", a ajouté le porte-parole gouvernemental.

Il avait indiqué mardi matin sur RTL qu'il existait "le début d'un espoir" en vue d'"une solution rapide" pour la libération de Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran depuis le 1er juillet.

"J'ai eu le président au téléphone, il a travaillé toute la journée sur ce dossier", a dit M. Chatel.

"Nous maintenons les contacts. Le président, la diplomatie et l'ensemble des autorités françaises travaillent avec les personnes qui peuvent continuer à nous aider pour la libération de Clotilde Reiss, sachant que notre objectif reste, non seulement qu'elle soit mise en liberté conditionnelle, mais aussi qu'elle puisse retrouver sa famille", selon le ministre.

L'Iran a proposé que la jeune Française bénéficie d'une mesure de liberté conditionnelle si elle réside à l'ambassade de France à Téhéran d'ici à la fin de son procès. La France a confirmé mardi qu'elle était prête à accueillir l'universitaire à l'ambassade de France, si elle était libérée sous condition par les autorités iraniennes, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.