Pointé du doigt par deux de ses actionnaires, Apple a réagi et s'est défendu quant à ses intentions envers le jeune public.
Lundi 8 janvier, deux des actionnaires d'Apple – l'agence publique California State Teachers’ Retirement System et l'entreprise Jana Partners – écrivaient une longue lettre ouverte à la firme américaine pour que celle-ci prenne des mesures afin de protéger son plus jeune public. Après avoir listé des preuves chiffrées de l'impact négatif des iPhone sur les enfants, et rassemblé plusieurs témoignages de chercheurs et enseignants, les deux investisseurs proposaient des solutions à Apple pour faire évoluer la situation.
Le lendemain, Apple a répondu à ces accusations dans un communiqué repris mardi 9 janvier par le Wall Street Journal. D'abord, l'entreprise a tenu à rappeler que "les réglages de l'iPhone permettaient aux parents d'installer ou de supprimer les applications, de contrôler les achats de l'Apple Store mais aussi la navigation sur le Web", puis ajoute que l'Apple Store est "un espace sécurisé, sans pornographie, sans contenu offensant pour que les utilisateurs y trouvent du contenu adapté à leur âge".
"De nouvelles fonctionnalités sont prévues"
"Nous pensons sans arrêt à la façon dont nos produits sont utilisés, leur impact sur les utilisateurs et les gens autour. Nous prenons cette responsabilité très au sérieux et nous sommes disposés à écouter et même dépasser les attentes de nos consommateurs, surtout quand il s'agit de protéger les enfants", ajoute Apple. Et de conclure sur une promesse : "Nous avons de nouvelles fonctionnalités et améliorations prévues pour le futur, afin de rendre les outils déjà en place encore plus robustes..
Ce dossier s'ajoute aux nombreux problèmes auxquels la marque à la pomme, notamment l'affaire de l'obsolescence programmée.
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