Emmanuel Macron a démarré sa visite d'État en Chine à Xian, l'ancienne capitale qui fut le point de départ de la route de la Soie. Il a plaidé pour une alliance entre les deux pays pour "l'avenir du monde", en particulier dans l'environnement.
Au premier jour de sa visite en Chine, Emmanuel Macron a proposé lundi 8 janvier au pays asiatique de "relancer la bataille climatique" et de "préparer un rehaussement de nos engagements" contre le réchauffement lors de la prochaine COP24 prévue en Pologne à la fin de l'année 2018.
Évoquant la nécessité d'un coleadership franco-chinois dans ce domaine, il a annoncé pour 2018-2019 l'organisation d'une "année franco-chinoise de la transition écologique", devant une assemblée de chercheurs, d'étudiants et hommes d'affaires réunis à Xian, ancien point de départ oriental de la route de la Soie.
Emmanuel Macron défend une nouvelle route de la Soie partagée avec la Chine
Il a par ailleurs plaidé pour une alliance entre la France et la Chine pour "l'avenir du monde", en particulier dans l'environnement, et pour que l'Europe coopère au colossal projet chinois de "Nouvelles routes de la soie". "Après tout, les routes de la Soie n'ont jamais été purement chinoises", a déclaré le chef de l'État français.
"Je suis en train simplement de dire que de manière consubstantielle, ces routes ne peuvent être qu'en partage. Si ce sont des routes, elles ne peuvent être univoques", a-t-il ajouté.
Ce projet colossal de ceinture terrestre, via l'Asie centrale et la Russie, et de route maritime vers l'Afrique et l'Europe, via l'océan Indien, prévoit la construction de routes, de ports, de voies ferrées dans 65 pays pour plus de 1 000 milliards de dollars.
Avec AFP et Reuters