Deux policiers qui intervenaient après une rixe à Champigny-sur-Marne lors d'une soirée de la Saint-Sylvestre ont été passés à tabac. Emmanuel Macron a promis que les "coupables du lynchage lâche et criminel des policiers" seraient "punis".
La soirée de la Saint-Sylvestre a basculé dans la violence, dimanche 31 janvier, à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne : deux policiers intervenant pour mettre un terme à une rixe se sont retrouvés pris à partie par une bande et roués de coups.
L'agression, qui a provoqué une vague d'indignations sur les réseaux sociaux, lundi 1er janvier, a fait réagir Emmanuel Macron sur Twitter. Le président a promis que les "coupables du lynchage lâche et criminel des policiers" seraient "retrouvés et punis". "Honneur à la police et soutien total à tous les agents bassement agressés", a tweeté le chef de l'Etat.
Les coupables du lynchage lâche et criminel des policiers faisant leur devoir une nuit de 31 décembre seront retrouvés et punis. Force restera à la loi. Honneur à la police et soutien total à tous les agents bassement agressés.
Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 janvier 2018Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a, lui, indiqué sur le même réseau social s'être entretenu avec les policiers agressés. "Tout est mis en œuvre pour que les lâches auteurs de ces actes inqualifiables soient appréhendés et condamnés. S'attaquer à nos forces de sécurité, c'est s'attaquer à notre République", a-t-il écrit.
"Roués de coups"
Les deux policiers blessés faisaient partie d'un groupe d'intervention appelé aux environs de 23 h pour évincer plusieurs dizaines de personnes qui tentaient de s'introduire dans une soirée privée organisée dans un hangar à Champigny-sur-Marne. Un mouvement de foule s'en est suivi, et les deux policiers "ont été isolés et roués de coups", a indiqué une source proche du dossier.
"Les deux policiers sont pris à partie par le groupe, qui fracture le nez d'un des policiers et qui assène des coups violents à la policière, qui souffre de commotions au visage", a indiqué une source policière. Ils se sont vus prescrire dix et sept jours d'Incapacité totale de travail (ITT).
Les renforts sont rapidement parvenus sur place et les forces de police "ont fait usage de tirs de grenades et de moyens de désencerclement", a indiqué cette source. Plusieurs véhicules, dont deux véhicules des pompiers et de la sécurité civile, ont été dégradés. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue en lien avec ces dégradations. L'enquête a été confiée au commissariat local.
Avec AFP