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L'ex-Premier ministre égyptien Chafik affirme être empêché de quitter les Émirats arabes unis

Ahmed Chafik a affirmé mercredi être empêché de quitter les Émirats arabes unis, où il vit en exil. Plus tôt, l'ancien Premier ministre égyptien avait annoncé son intention d'être candidat à l'élection présidentielle de 2018 dans son pays.

"J'ai été surpris d'apprendre qu'on m'interdisait de quitter la nation amie des Émirats arabes unis pour des raisons que je ne comprends pas." Dans une vidéo transmise à l'AFP au Caire, l’ex-Premier ministre égyptien Ahmed Chafik s’interroge sur les raisons de cette interdiction, survenue quelques heures après l’annonce, mercredi 29 novembre, de son intention d'être candidat à l'élection présidentielle de 2018 en Égypte.

La décision des Émirats est "une interférence dans les affaires intérieures de mon pays", a-t-il dénoncé dans sa vidéo.

Candidat à l’élection présidentielle de 2012, Ahmed Chafik avait été battu de peu par le candidat islamiste Mohamed Morsi. Peu après sa défaite, il avait été poursuivi par la justice égyptienne pour corruption et avait pris le chemin de l'exil aux Émirats arabes unis.

Désormais acquitté, l’ex-Premier ministre pourrait être en 2018 l'un des rares candidats à représenter une sérieuse menace pour l'actuel chef de l'État égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, ancien chef de l'armée qui a remporté l'élection de 2014 après avoir renversé Mohamed Morsi.

Ahmed Chafik, un haut gradé de l'aviation, avait été nommé Premier ministre au cours des derniers jours au pouvoir de Hosni Moubarak, chassé par un soulèvement populaire en 2011 après 30 ans à la tête du pays.

Avec AFP