Au moins douze combattants palestiniens sont morts après qu'Israël a détruit un tunnel qui reliait le sud de la bande de Gaza à son territoire. Deux faisaient partie de la branche armée du Hamas et dix autres étaient membres du Jihad islamique.
Le bilan de la destruction, lundi, par Israël d'un tunnel reliant la bande de Gaza à son territoire est monté à douze morts. Deux des hommes tués faisaient partie de la branche armée du Hamas, tandis que les dix autres étaient des membres du Jihad islamique, ont confirmé les deux groupes, vendredi 3 novembre.
Depuis la destruction du tunnel, Israël a refusé à la Défense civile palestinienne l'accès au site pour chercher d'éventuels survivants. Le Comité international de la Croix-Rouge a demandé à l'État hébreu d'autoriser cet accès mais Israël a réclamé pour cela des avancées concernant les civils israéliens et les corps de soldats retenus par le Hamas à Gaza.
La guerre des tunnels toujours en cours
Inquiets que ces tensions entament le processus de réconciliation engagé en septembre 2017 avec le gouvernement israélien, le Hamas a laissé entendre que les combattants décédés se trouvaient dans le tunnel pour porter secours aux victimes de la première explosion, et pas pour une utilisation offensive de cette voie souterraine.
En avril 2016, l'armée israélienne avait affirmé avoir détruit un tunnel similaire. Il s'agissait alors du premier incident du genre depuis la guerre dévastatrice de l'été 2014, lors de laquelle le Hamas avait eu recours aux tunnels pour mener des attaques en Israël.
En avril 2016, l'armée israélienne affirmait déjà avoir détruit un tunnel similaire. Pendant la guerre dévastatrice de l'été 2014, les tunnels avaient joué un rôle prépondérant dans les attaques du Hamas à l'encontre d'Israël.
Avec AFP