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Un suspect de l'attaque de Benghazi capturé en Libye

Donald Trump a annoncé, lundi, l'arrestation en Libye d'un activiste soupçonné d'être impliqué dans l'attaque contre le personnel diplomatique américain à Benghazi en 2012, qui avait fait quatre morts, dont l'ambassadeur des États-Unis.

Alors que l'enquête sur l'ingérence russe dans la présidentielle américaine a connu un nouveau rebondissement, lundi 30 octobre, Donald Trump a annoncé dans la foulée la capture d'un activiste soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'attaque du consulat américain de Benghazi en septembre 2012. L'homme a été capturé la veille en Libye par les forces spéciales américaines.

White House statement on the capture of Mustafa al-Imam in Libya for his alleged role in attacks in Benghazi which killed Amb Stevens pic.twitter.com/FsMsltTlhg

  Paul Danahar (@pdanahar) 30 octobre 2017

"Hier (dimanche), sous mes ordres, les États-Unis ont capturé Moustafa al-Imam en Libye. Grâce à cette opération couronnée de succès, Al-Imam comparaîtra devant la justice aux États-Unis pour son rôle présumé dans l'attaque du 11 septembre 2012 à Benghazi", indique Donald Trump dans un communiqué, qui ne donne pas plus de précisions sur les conditions de son interpellation.

Moustafa al-Imam, "âgé d'environ 46 ans", est poursuivi pour avoir "tué une personne lors d'une attaque contre un bâtiment fédéral au moyen d'une arme à feu et d'une arme dangereuse", pour avoir fourni "un soutien matériel à des terroristes" et pour avoir "fait usage d'une arme à feu dans la commission d'un crime", ont expliqué les services de la procureure de Washington, Jessie K. Liu. Après son arrivée sur le territoire américain, Moustafa al-Imam sera présenté devant un juge à Washington, a indiqué le texte.

L'attaque, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres Américains, a donné lieu à une longue enquête parlementaire et le Parti républicain a accusé Hillary Clinton, alors secrétaire d'État, de négligences dans les mesures de sécurité.

Une autre libyen, Ahmed Abou Khattala, est actuellement jugé à Washington pour cette attaque, trois ans après avoir été capturé par un commando et acheminé par bateau aux États-Unis.

Avec AFP et Reuters