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Le PSG arrache le nul à Marseille, malgré l'exclusion de Neymar

Le Paris Saint-Germain a arraché le nul in extremis dimanche soir à Marseille (2-2), malgré l'exclusion de Neymar, grâce à un coup franc de Cavani dans les dernières secondes du match.

Le Paris Saint-Germain a évité de justesse la défaite contre l'Olympique de Marseille, dimanche 22 octobre, grâce à un coup franc inscrit dans les dernières secondes par Edinson Cavani.

Ce but a permis au PSG d'arracher le match nul à Marseille 2-2, lors de la 10e journée du championnat de France, malgré l'exclusion de sa star brésilienne Neymar à quatre minutes de la fin, pour un deuxième jaune, après un geste d'humeur sur Lucas Ocampos. Avec 26 points, Paris possède quatre longueurs d'avance sur Monaco.

C'est terminé ! 2 - 2 dans ce #Classico ! #OMPSG pic.twitter.com/sC67KRdHy0

  PSG Officiel (@PSG_inside) 22 octobre 2017

Une partie des supporters marseillais, impliqués dans de longs affrontements avec les forces de l'ordre avant la rencontre, ont failli gâcher la fête du tant attendu "classico" français. Fumigènes à gogo, bombes agricoles, et pluie de projectiles en tout genre, ont empêché la majeure partie des 60 410 spectateurs 100 % marseillais – les fans parisiens étant interdits de déplacement pour ce match par un arrêté préfectoral – de se rendre paisiblement au stade Vélodrome, obligés de subir les effets des gaz lacrymogènes et des lances à eau après les ripostes des forces de l'ordre.

Le seul Brésilien de l'OM lance la partie

Une fois entrés au compte-goutte à l'intérieur de l'enceinte olympienne, ils ont pu visionner sur les écrans géants le clip "Quand on est supporter de l'OM, on est un peu fou…", censé valoriser la passion d'une ville entière pour son club, à l'image d'un tifo mettant en scène une Notre-Dame de la Garde parée d'un maillot olympien lors du coup d'envoi. Drôle de message, au vu des scènes surréalistes qui ont précédé la rencontre.

Sur le terrain au moins, le spectacle a largement été au rendez-vous, avec notamment une première demi-heure d'une intensité incroyable. Parfaitement entré dans son match, l'OM a d'emblée montré par un pressing haut, et des gestes défensifs impeccables – comme ce retour défensif supersonique de Rami sur Neymar (20e) – qu'il était hors de question de revivre la raclée de février dernier (5-1).

On attendait justement le numéro 10 brésilen, Neymar, prêt selon son coéquipier Marquinhos à "faire mieux" que l'ancienne idole Ronaldinho, mais c'est un autre Brésilien, le seul du camp d'en face, qui a lancé la partie. Luiz Gustavo, qui avait échappé de peu à une suspension pour la rencontre, a ouvert le score pour l'OM, en trompant Aréola d'une frappe flottante imparable (17e) (1-0). Son petit "sombrero" sur Rabiot (27e), ou encore un retour défensif parfait sur Mbappé (28e) ont même éclipsé les rares accélérations de "Ney".

L'impensable est arrivé

Mais le Brésilien, recruté à prix d'or par les dirigeants parisiens, a montré qu'il ne valait pas 222 millions d'euros pour rien. Sur un centre en retrait de Rabiot, il a réussi à reprendre du gauche pour tromper Mandanda (33e) (1-1). De quoi éteindre net l'ambiance du Vel', comme si le ballon avait actionné un interrupteur sur la base du poteau adverse.

Alors que le rythme baissait en seconde période, les Olympiens ont continué à appliquer à la lettre leur organisation défensive en muselant bien la "MCN" [M'Bappé, Cavani, Neymar], le trio qui fascine tant l'Europe. Et sur un numéro de Clinton Njie, tout juste entré en jeu, Thauvin a surgi de nulle part pour tromper Aréola (78e) et faire rugir de plaisir les supporters (2-1).

Puis l'impensable arriva, avec l'exclusion de Neymar (88e). Porté par un Vélodrome en ébullition, la défense olympienne a cru tenir ce résultat héroïque jusqu'au bout. Mais la malédiction des 'classicos' est bien réelle pour l'OM avec le coup-franc victorieux de Cavani (93e) à la dernière minute (2-2). L'exploit était tout proche.

Avec AFP