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Même "South Park" s’en est pris à Mark Zuckerberg et aux fake news sur Facebook

Si même "South Park" se met à taper sur les doigts de Mark Zuckerberg et Facebook pour la propagation de fake news...

Rien n’échappe aux scénaristes de "South Park". Et le dernier épisode la série, diffusé le 12 octobre sur Comedy Central aux États-Unis, en est (encore) la preuve.

Entre une pique aux mutilples séries originales pas toujours réussies de Netflix et une ligne de dialogue sur les accusations de harcèlement sexuel contre Harvey Weinstein, Trey Parker et Matt Stone avait une cible bien particulière dans leur viseur : Mark Zuckerberg.

Alors que Facebook reconnaissait début septembre avoir vendu, sans le savoir, des espaces publicitaires à de faux comptes russes, "South Park" a fait de la propagation des fake news sur le réseau social le sujet central d’un épisode de 22 minutes.

L’histoire de l’épisode "Franchise Prequel" est la suivante : Cartman et les kids de l’école de South Park forment une équipe de super-héros et tentent de vendre à Netflix l’idée d’une série originale basée sur leurs aventures. Mais Professeur Chaos n’est pas du même avis. Pour faire foirer les négociations entre la plateforme et les garçons, ce jeune Vladimir Poutine en puissance fait appel à une ferme à trolls : il publie sur Facebook des fake news racontant des horreurs sur les wannabe super-héros puis achète des espaces pubs pour faire remonter ces fausses histoires.

Prepare yourself: Professor Chaos has a profitable new Facebook scheme. #SouthPark pic.twitter.com/DKYjcwBiDi

— Comedy Central (@ComedyCentral) 12 octobre 2017

Et alors que les parents de la ville convoquent Mark Zuckerberg pour avoir des explications, le PDG de Facebook débarque sous les traits d’un personnage très bizarre, à la voix robotique, qui semble ne répondre que par des phrases toutes faites issues d’un communiqué officiel. Jusqu’à ce que les enfants l’interpellent : "[Professeur Chaos] ment délibérement à notre sujet sur votre plateforme pour seul but de nous causer du tort. Pourquoi est-ce que vous le protégez ?" Et Mark Zuckerberg de répondre : "C’est simple, il m’a payé 17,23 dollars."

La morale de l’épisode arrive par la voix d’un policier, qui finit par demander aux habitants énervés qui a osé inviter Mark Zuckerberg dans le village. Alors que le public concède son erreur, le flic leur rétorque : "Vous auriez tous dû réfléchir un peu plus avant de le laisser entrer dans vos vies" – fustigeant sans équivoque l’invasion de Facebook dans notre vie privée.

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