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Une attaque au couteau revendiquée par l'EI fait plusieurs blessés en Sibérie

L'organisation État islamique a revendiqué une attaque au couteau en Russie qui a fait samedi sept blessés à Sourgout, en Sibérie, et dont l'auteur a été abattu par la police.

Une attaque au couteau qui a fait samedi 19 août sept blessés à Sourgout, en Sibérie a été revendiquée par l'Organisation État islamique (EI). L'auteur a été abattu par la police qui avait indiqué dans un premier temps ne pas privilégier la piste terroriste.

"L'assaillant dans la ville de Sourgout en Russie est un soldat de l'EI", a déclaré le groupe jihadiste dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq.

Vers 11h20 heure locale (06h20 GMT), un homme "a attaqué des passants" dans le centre de cette ville de 330 000 habitants, selon le Comité d'enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles. Au moins sept personnes ont été blessées, dont deux sont dans un état grave, a indiqué dans un communiqué la police. Les victimes ont toutes été hospitalisées.

L'assaillant abattu

L'auteur de l'attaque, qui a tenté de "résister" à la police, a été abattu, selon les forces de l'ordre, qui précisent avoir identifié l'assaillant, un homme né en 1994 à Sourgout. Dans un premier temps, la police locale avait indiqué à l'agence de presse russe Interfax que la piste d'"un attentat terroriste n'était pas la principale".

Cette déclaration, non reprise dans le communiqué de la police, avait provoqué la perplexité de certains internautes russes, dont celle de l'opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny. "Un homme qui court avec un couteau et qui essaie de tuer un maximum de personnes. Qu'est-ce que c'est, si ce n'est pas un attentat?", s'est-il exclamé sur Twitter.

Le maire de Sourgout, Vadim Chouvalov, a appelé dans un message vidéo les habitants de cette ville de Sibérie occidentale à "garder leur calme", assurant que la police contrôlait la situation. Un centre commercial situé non loin du lieu de l'attaque a été évacué, a indiqué son directeur à l'agence de presse TASS. "Les mesures de sécurité ont été renforcées (...) il y a beaucoup de policiers dans les rues", a aussi raconté à la radio Ekho Moskvy, une habitante du centre de Sourgout.

Depuis le début de son intervention militaire en Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de Damas, a elle aussi été menacée de représailles par l'EI et par la branche syrienne d'Al-Qaïda. Les services secrets russes ont annoncé lundi l'arrestation de quatre membres présumés de l'EI qui planifiaient des attentats suicide contre des centres commerciaux et des transports en commun à Moscou.

Avec AFP