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Les nouveaux statuts de La République en marche adoptés

La République en marche a poursuivi sa mue en adoptant, jeudi, à une écrasante majorité, ses nouveaux statuts, en dépit de contestations sur le supposé manque de "démocratie" interne d'un scrutin marqué par une forte abstention.

Les nouveaux statuts de La République en marche ont été adoptés à 90,6 % des votants, a annoncé, jeudi 17 août, le parti d'Emmanuel Macron. Au total, seuls 72 066 adhérents sur les 224 640 qui réunissaient les conditions pour voter se sont exprimés lors de ce scrutin électronique, ouvert du 23 juillet au 16 août.

Nos adhérents ont adopté les nouveaux statuts de LaREM ! https://t.co/WHuROK6Wfo pic.twitter.com/iCmwx6RZVG

  En Marche (@enmarchefr) 17 août 2017

"Un peu plus d'un an après sa création et deux mois après les deux campagnes électorales victorieuses, La République en marche continue de construire les bases d'un mouvement politique nouveau dans le paysage politique français", s'est félicité le mouvement dans un communiqué. LREM a également officialisé sa direction collégiale transitoire, composée de l'ancien député Arnaud Leroy, de la sénatrice Bariza Khiari et d'Astrid Panosyan, membre fondatrice du mouvement.

Ces statuts, présentés le 16 juillet, créent notamment un "Conseil", sorte de parlement du parti, composé pour un quart de militants tirés au sort, et pour le reste de membres de droit, députés, sénateurs et élus locaux. Ce conseil élira à son tour un bureau exécutif d'une trentaine de membres dont dix de la société civile. Il élira également la direction du nouveau parti, pour l'instant formée d'un triumvirat en attendant que les nouvelles instances soient installées, "d'ici la fin de l'année" selon LREM.

La question des nouveaux statuts avait suscité le mécontentement de certains "marcheurs" qui se sont constitués en collectif. "La démocratie en marche" avait ainsi saisi la justice en référé pour protester contre le "défaut de transparence et de démocratie" qu'allaient selon eux instituer ces nouveaux statuts, sans obtenir gain de cause. Le TGI de Créteil avait cependant obligé LREM à proroger sa période de vote, initialement fixée à une semaine entre le 23 et le 30 juilllet.

Avec AFP