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Venezuela : Nicolas Maduro veut discuter avec Donald Trump

Lors d'un discours devant l'Assemblée constituante, le président vénézuélien Nicolas Maduro a indiqué jeudi souhaiter "une conversation" avec son homologue américain Donald Trump, qui a récemment pris des sanctions contre Caracas.

Nicolas Maduro veut avoir "une conversation" avec le locataire de la Maison Blanche. Jeudi 10 août, lors d'un discours devant la nouvelle et controversée Assemblée constituante, le président du Venezuela a indiqué qu'il souhaitait discuter avec Donald Trump, alors que les États-Unis ont pris des sanctions contre son pays et qu'il est de plus en plus isolé à l'international.

"S'il est autant intéressé par le Venezuela, je suis là, je suis le chef de ce qui l'intéresse", a lancé Nicolas Maduro, lors de son discours. Rejetée par l'opposition et des pays occidentaux, la Constituante l'a confirmé à l'unanimité dans ses fonctions de "président constitutionnel de la république bolivarienne du Venezuela".

Presidente @NicolasMaduro pide al canciller venezolano iniciar gestiones para mantener conversación o encuentro con Donald Trump pic.twitter.com/RFeUgyGSXq

— Prensa Presidencial (@PresidencialVen) 10 août 2017

"Engagez des démarches, Chancelier, afin que je puisse avoir une conversation personnelle avec Donald Trump", a ordonné Nicolas Maduro à son ministre des Affaires étrangères, Jorge Arreaza. Le président socialiste souhaite que cette discussion ait lieu par téléphone ou qu'elle se fasse à New York à l'occasion de l'assemblée générale des Nations unies, le 20 septembre.

Maduro "les armes à la main"

Tout en disant souhaiter avoir des relations "normales" avec les États-Unis, Nicolas Maduro a averti Donald Trump que son pays répondrait "avec les armes à la main" à une éventuelle agression. "Le Venezuela ne se rendra jamais (...), devrait savoir l'empire américain", a ajouté le président socialiste.

Début août, les États-Unis ont traité le président vénézuélien Nicolas Maduro de "dictateur" et lui ont imposé des sanctions sans précédent, en réponse à l'élection dans le sang d'une Assemblée constituante rejetée par l'opposition, qui y voit une façon de contourner le Parlement qu'elle contrôle. Par ailleurs, Caracas a accusé Washington d'être derrière l'"attaque terroriste" contre une base militaire, dimanche à Valencia (nord), estimant qu'"ils ont repris des méthodes brutales de coup d'État".

Avec AFP