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Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le général Khalifa Haftar, qui contrôle l'est de la Libye, revient sur l'accord conclu en France mardi avec son rival Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement d'entente nationale. Il exclut notamment toute possibilité d'entente politique avec les "terroristes".

"Aucun cessez-le-feu n’est envisageable avec eux." Dans un entretien exclusif accordé au journaliste de France 24 Taoufik Mjaied, mercredi 26 juillet, le chef militaire libyen Khalifa Haftar, qui contrôle l’Est de la Libye, rejette toute éventualité de dialogue politique avec les groupes terroristes présents dans le pays.

"Les solutions militaires sont réservées aux ennemis, par exemple, l’organisation État islamique, Al-Qaïda et le mouvement du groupe islamique combattant en Libye. Pour les groupes de défense de Benghazi et les nouveaux Frères musulmans, il n’y aura aucun dialogue. Nous traiterons avec eux par les armes. Aucun cessez-le-feu n’est envisageable avec eux", a-t-il asséné.

Une allusion à peine voilée à certains des groupes armés, dont il accuse le Premier ministre d’union nationale, Fayez al-Sarraj, de s’être entouré pour assurer la défense d’une partie du pays.