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Tour de France : l'édition 2017 en cinq chiffres

À quelques heures du Grand Départ du Tour de France 2017, qui s'élance samedi 1er juillet de Düsseldorf, en Allemagne, France24.com vous propose un éclairage en cinq chiffres sur cette 104e édition.

Le Tour de France 2017 débute samedi 1er juillet par un contre-la-montre à Düsseldorf, en Allemagne. L'occasion de revenir en cinq chiffres sur les à-côtés de la 104e édition de la plus grande course cycliste au monde.

• 22 : Témoin de son internationalisation, la Grande Boucle s'est élancée hors de France à 22 reprises, dont 6 fois lors des dix dernières années. Trente ans après son Grand Départ de Berlin-Ouest (avant la chute du Mur), le Tour démarrera pour la 4e fois d'Allemagne, samedi, à Düsseldorf. "Le Tour représente un peu du prestige et du savoir-faire de la France", répète son directeur Christian Prudhomme, qui rappelle en chaque occasion la date du premier départ de l'étranger, à Amsterdam en 1954.

En France, 635 communes dans 34 départements, pour l'essentiel à l'est d'une ligne reliant la Lorraine au Béarn, figurent sur le parcours 2017, qui passe par cinq massifs montagneux de l'Hexagone (dans l'ordre d'apparition : Vosges, Jura, Pyrénées, Massif central, Alpes).

• 25 : Il s'agit, en pourcentage, du nombre de néophytes qui prendront le départ de cette édition 2017. Quarente-neuf coureurs vont ainsi découvrir la grande boucle parmi les 198 inscrits. Dans le lot, des inconnus du grand public, à l'image de Bakhtiyar Kozhatayev, dont le résultat le plus notable chez les professionnels est une deuxième place au Tour de Bohême 2014. Mais aussi des têtes d'affiche.

Le Colombien Esteban Chaves a attendu d'avoir 27 ans et l'expérience de deux podiums dans les grands tours (2e du Giro et 3e de la Vuelta l'an passé) pour se lancer. Le Slovène Primoz Roglic lorgne vers les deux contre-la-montre. L'Américain Taylor Phinney, fils de deux médaillés olympiques, tente de relancer une carrière amorcée brillamment mais brisée par une grave chute.

Des grands espoirs (Benoot, Latour) partent sans complexes. Quant à Rick Zabel, il apporte la touche familiale du Tour 2017 : son père Erik détient le record de victoires au classement par points (6) qu'il pourrait partager, à la fin de cette édition, avec le Slovaque Peter Sagan.

• 39 : Comme c'est le cas systématiquement ou presque, avec 39 représentants, les Français seront majoritaires dans le peloton du Tour. Loin devant les autres nations fortes du cyclisme, l'Italie (18), la Belgique et l'Allemagne (16), les Pays-Bas (15), l'Espagne (13), l'Australie et la Grande-Bretagne (9).

La Colombie, qui attend toujours de voir l'un des siens inscrire son nom au palmarès, aligne 7 coureurs. Nairo Quintana, son porte-drapeau, est un habitué du podium final (2e en 2013 et 2015, 3e en 2016) mais il doit encore grimper sur la plus haute marche. Un signe ? L'arrivée au sommet de l'Izoard, le dernier col du Tour, coïncide avec le jour de la fête nationale colombienne.

Les différents continents sont représentés. Mais la part américaine est réduite à 3 coureurs et la Russie est absente, pour la première fois depuis plus d'un quart de siècle.

Le benjamin est un Breton, Élie Gesbert, âgé de 22 ans. Le doyen est inattendu : l'Espagnol Haimar Zubeldia (40 ans) a été appelé mardi en remplacement du Portugais André Cardoso, suspendu pour un contrôle antidopage positif.

• 105 : C'est, en heures, l'estimation faite de la durée de retransmission télévisée de la course en direct. Pour la première fois, la totalité de la course sera programmée sur les chaînes françaises. Derrière l'écran, quelque 500 personnes travaillent pour les équipes de production et la zone technique d'arrivée ressemble à une immense fourmilière. Les 5 000 m2 du site abritent 120 camions et... 60 km de câbles qui sont tirés chaque jour.

La retransmission intégrale permettra de voir en détail la lutte souvent acharnée durant la première, voire la deuxième heure de course pour "prendre l'échappée". Avant le temps de répit inévitable que s'octroie le peloton - à l'exception probable de l'étape de Foix (101 km) - et la montée en puissance du final.

• 23 000 : Pour assurer la sécurité de la course, de ses quelque 12 millions de spectateurs mais aussi du barnum du Tour (4 500 personnes entre les groupes sportifs, l'organisation, les médias, la caravane publicitaire, les prestataires), les grands moyens sont déployés : 13 000 gendarmes, 10 000 policiers, un détachement du GIGN, des équipes cynophiles pour détecter d'éventuels explosifs, etc. Au total, plus de 23 000 membres des forces de l'ordre.

Sur la route, le dispositif prévu par l'organisateur ASO comporte 10 médecins et 7 ambulances. Au long des 3 540 kilomètres, ce sont 2 800 panneaux de signalisation qui sont déployés par l'équipe technique des Départements de France pour prévenir des points potentiellement dangereux. Sur le Tour, les risques sont de tous ordres.

• Quelques chiffres complémentaires, en vrac : 3, comme le nombre de pays étrangers traversés (Allemagne, Belgique, Luxembourg) ; 11, l'estimation moyenne en millions de spectateurs sur le bord des routes ; 16, le nombre de caméras embarquées installées chaque jour sur les vélos ; 18, en millions, les "goodies" distribués par la caravane publicitaire ; 190, le nombre de pays qui retransmettent le Tour ; 3 540, la distance totale qu'il faudra parcourir pour finir ce Tour ; 500 000, en euros, le montant de la prime versée au vainqueur de cette édition 2017 ; 2 280 950, le total des primes versées sur l'ensemble des trois semaines de course.

Avec AFP