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Les journalistes néerlandais enlevés par la guérilla colombienne de l'ELN ont été libérés

Deux journalistes néerlandais enlevés par la guérilla colombienne de l'ELN ont été libérés samedi matin après cinq jours de captivité, a annoncé le Défenseur du peuple. Ils vont "plutôt bien", selon le ministre néerlandais des Affaires étrangères.

Deux journalistes néerlandais enlevés en début de semaine par le mouvement colombien de guérilla Armée de libération nationale (ELN) ont été libérés, samedi 24 juin dans la matinée, ont annoncé les services du Défenseur du peuple colombien, l'institution colombienne de défense des droits des citoyens.

"Les deux journalistes néerlandais viennent d'être remis à une délégation du Défenseur du peuple par l'ELN dans une zone rurale du Catatumbo, dans le département de Norte de Santander" (dans le nord-est du pays), affirme le Défenseur du peuple sur Twitter.

Une information rapidement confirmée par le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, qui a salué la "bonne nouvelle" et souligné que les deux journalistes "vont plutôt bien compte tenu des circonstances".

Une première annonce par erreur

Cette libération avait une première fois été annoncée, par erreur, vendredi après-midi par la radio de l’ELN, qui négocie depuis le début de l'année un accord de paix avec le gouvernement colombien.

L’enlèvement du journaliste Derk Johannes Bolt, 62 ans, et de son caméraman Eugenio Ernest Marie Follender, 58 ans, avait été annoncé le 19 juin. Les deux reporters travaillent pour Spoorloos, un programme de la chaîne Kro-Ncrv, qui tente d'aider des Néerlandais à retrouver leurs parents biologiques à travers le monde.

C'est dans la même zone d'El Tarra que l'ELN avait enlevé en mai 2016 la journaliste colombiano-espagnole Salud Hernandez et deux reporters colombiens de la chaîne de télévision RCN. Ils avaient été remis à une commission humanitaire après quelques jours de détention.

Avec AFP