![Nomination du nouveau chef du nucléaire et du premier vice-président Nomination du nouveau chef du nucléaire et du premier vice-président](/data/posts/2022/07/15/1657843277_Nomination-du-nouveau-chef-du-nucleaire-et-du-premier-vice-president.jpg)
L'ex-ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA, Ali Akbar Salehi (photo), a été désigné chef du programme nucléaire par Mahmoud Ahmadinejad. Le président a par ailleurs nommé un proche, Esfandiar Rahim Mashaie, au poste de premier vice-président.
L'ancien ambassadeur d'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Ali Akbar Salehi, a été désigné comme le nouveau chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad, cité vendredi par l'agence Irna.
Il succède à Gholamreza Aghazadeh, figure clé du programme nucléaire controversé de l'Iran, qui a démissionné après 12 ans à ce poste.
"L'ami du peuple israélien"
D'autre part, un proche du président Mahmoud Ahmadinejad, Esfandiar Rahim Mashaie, très critiqué pour avoir dit que l'Iran était "l'ami du peuple israélien", a été nomme premier vice-président, selon M. Ahmadinejad, cité vendredi par l'agence officielle Irna.
Esfandiar Rahim Mashaie, qui était vice-président chargé du tourisme, remplace Parviz Davoudi à ce poste.
La fille de M. Mashaie est mariée au fils du président Ahmadinejad.
Apprécié des Occidentaux pour ses positions modérées
Ali Akbar Salehi a été ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA pendant plusieurs années sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami.
Ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA pendant quatre ans, avant de quitter ce poste en janvier 2004, ce physicien nucléaire ayant fait ses études au "Massachusetts Institute of Technology", aux Etats-Unis, était apprécié des Occidentaux pour ses positions modérées.
Il avait paraphé en décembre 2003 au nom de l'Iran le protocole additionnel par lequel l'Iran acceptait un contrôle renforcé de ses activités nucléaires.
A l'époque, le gouvernement du président Khatami avait accepté d'appliquer le protocole additionnel, permettant des inspections surprises de ses sites par les experts de l'AIEA, avant même la ratification du texte par le Parlement.
En février 2006, le président Ahmadinejad a ordonné la fin de l'application du protocole additionnel.
L'Iran se soumettait jusque-là volontairement au régime de contrôle renforcé dans le cadre du protocole additionnel au Traité de non-prolifération (TNP).
Cette décision était intervenue après que l'exécutif de l'AIEA eut adopté une résolution pour informer le Conseil de sécurité du dossier iranien.