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L'attaque de samedi soir à Londres intervient moins de deux semaines après l'attentat meurtrier qui a visé un concert à Manchester, le 22 mai. Retour sur les différentes attaques qui ont frappé la Grande-Bretagne.

  • Le 22 mai 2017 : une explosion lors d'un concert à Manchester

Un jeune Britannique d'origine libyenne se fait exploser à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande. Bilan de cet attentat, revendiqué par le groupe jihadiste État islamique (EI) : 22 morts et 116 blessés, en grande partie des enfants et des adolescents.

  • Le 22 mars 2017 : cinq morts près du Parlement de Westminster

Ce jour-là, un assaillant fonce dans la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement. L'attaque a fait cinq morts. Son auteur, Khalid Masood, un citoyen britannique converti à l'islam, a été abattu par la police. L'attentat a été revendiqué par l'EI, mais Scotland Yard a dit ne pas avoir "trouvé de preuve d'une association" de Masood avec l'EI ou Al-Qaïda.

  • Décembre 2015 : dans le métro de Leytonstone

Le 5 décembre 2015, Muhaydin Mire, 30 ans, né en Somalie, blesse au couteau deux personnes, dont une grièvement, à l'entrée de la station de métro de Leytonstone, dans l'est de Londres, deux jours après les premières frappes aériennes britanniques visant le groupe EI en Syrie. L'attaque est qualifiée de "terroriste" par les autorités. L'auteur sera condamné à la prison à vie.

  • Mai 2013 : un soldat tué à Londres

Le 22 mai 2013, deux Londoniens d'origine nigériane renversent en voiture un soldat de 25 ans, Lee Rigby, dans le sud-est de Londres avant de le frapper de nombreux coups de couteau et de tenter de le décapiter. Sur une vidéo filmée juste après l'agression, l'un des meurtriers déclare avoir voulu venger les "musulmans tués par des soldats britanniques". 

  • Juin 2007 : à l'aéroport de Glasgow

Le 30 juin 2007, une voiture-bélier remplie de bouteilles de gaz est précipitée contre le principal terminal de l'aéroport de Glasgow, en Écosse, très fréquenté en ce début de vacances scolaires, sans exploser. Un Indien qui conduisait le véhicule est grièvement brûlé après s'être aspergé d'essence. Il décède un mois plus tard. Le passager, un médecin irakien, est arrêté. Il sera condamné en 2008 à la prison à vie.

La veille, deux Mercedes piégées, remplies de bidons d'essence, de bouteilles de gaz et de clous avait été découvertes garées près de Piccadilly Circus, au cœur de Londres. Un problème de connexion dans le dispositif de détonation avait empêché les deux voitures d'exploser, selon les enquêteurs.

  •  Juillet 2005 : les transports londoniens visés

Le 7 juillet 2005, quatre attentats-suicides coordonnés surviennent à l'heure de pointe dans trois rames de métro et un bus londoniens. Le bilan est très lourd : 56 morts, dont les quatre kamikazes, et 700 blessés. Un groupe se réclamant d'Al-Qaïda revendique les attaques.

Quinze jours plus tard, quatre attentats manqués, au mode opératoire similaire, sont menés de manière coordonnée et quasi-simultanée dans trois rames de métro de Londres et dans un bus. Les bombes artisanales n'explosent pas en raison d'une erreur de calcul dans la fabrication des explosifs. Selon la justice, les deux séries d'attentats sont liées. 

Avec AFP