L'ancien conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump a l'intention de refuser d'être auditionné par le Sénat, qui enquête sur une possible ingérence russe dans l'élection présidentielle, selon plusieurs médias américains.
Le cinquième amendement, autrement dit le droit au silence. C'est ce que s'apprête à invoquer l'ancien général Michael Flynn pour motiver son refus d'être auditionné par la commission du Renseignement du Sénat, qui enquête sur une possible ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis, rapportent lundi 22 mai l'agence Associated Press, le Wall Street Journal et la chaîne Fox News, en citant des sources proches de l'ancien général.
Le 28 avril, l'ex-général avait déjà refusé de coopérer en refusant de remettre des documents à la commission du Sénat. Cette dernière ainsi que la commission de la Chambre des représentants enquêtent depuis de longs mois sur l'ingérence présumée de la Russie dans l'élection présidentielle et sur la possible collusion entre des membres de l'entourage de Donald Trump et Moscou.
Nommé par Donald Trump pour diriger le Conseil de sécurité national, Michael Flynn a été contraint de démissionner le 13 février, vingt-quatre jours seulement après l'investiture du président républicain, à la suite de révélations sur ses contacts avec l'ambassadeur russe à Washington.
Michael Flynn, dont il a été établi qu'il avait caché au vice-président Mike Pence une partie du contenu de sa discussion avec Sergueï Kislyak, est une figure centrale des différentes enquêtes ouvertes sur les accusations d'ingérence russe pendant la campagne électorale de 2016 et sur une possible collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et Moscou.
Avec Reuters