L'ex-directeur du FBI limogé par Donald Trump, James Comey, sera entendu le 29 mai lors d'une audition publique au Sénat américain. Il a accepté de témoigner, ont annoncé vendredi les chefs de la commission sénatoriale du Renseignement.
L'ancien directeur du FBI, James Comey, dont le limogeage par Donald Trump a provoqué une tempête politique à Washington, a accepté de témoigner devant la commission sénatoriale du Renseignement lors d'une audience publique le 29 mai prochain, ont annoncé vendredi 19 mai les chefs de cette puissante commission.
"J'espère qu'il éclaircira pour le peuple américain de récents événements largement rapportés par les médias", a déclaré dans un communiqué le président de la commission, le républicain Richard Burr, en annonçant l'information.
James Comey, qui supervisait une enquête du FBI sur les soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, ne s'est pas exprimé publiquement depuis sa mise à l'écart le 9 mai dernier. Depuis son renvoi surprise et les révélations en cascade qui ont suivi, le président américain et sa pratique présidentielle font l'objet de nombreuses critiques.
Selon le New York Times, Donald Trump a demandé en février dernier à James Comey de clore l'enquête du FBI sur les contacts russes de son ex-conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, ce qui pourrait constituer un délit d'obstruction à la justice.
Un haut responsable de la Maison Blanche pourrait témoigner pour l’enquête
Face aux pressions des élus républicains et démocrates, le département de la Justice a annoncé la nomination d'un procureur spécial, décision rare, pour enquêter sur les liens entre Moscou et l'équipe de campagne de Trump.
Vendredi, alors que Donald Trump prenait l'avion en direction de l'Arabie saoudite pour son premier voyage à l'étranger, qui le mènera jusqu'au sommet du G7 en Sicile, le Washington Post révélait que l'enquête judiciaire sur l'ingérence présumée de la Russie s'intéressait particulièrement à un haut responsable en fonction à la Maison Blanche.
Le quotidien précise que ce proche conseiller du président est considéré par les enquêteurs comme une personne d'intérêt, ce qui signifie qu'elle peut coopérer aux investigations ou disposer d'informations intéressantes.
Avec AFP et Reuters