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Emmanuel Macron à ses candidats : "Nous sommes condamnés à réussir !"

Le président élu Emmanuel Macron a réuni samedi les candidats investis par son mouvement La République en marche au Musée du quai Branly, à Paris, en vue de livrer sa feuille de route pour les législatives.

"Vos visages, ce que vous représentez", cela "n'a encore jamais existé dans notre pays", a lancé Emmanuel Macron, samedi 13 mai, aux quelques 428 candidats investis par son mouvement La République en marche (LREM), venus assister à une réunion préparatoire en vue des législatives, au Musée du quai Branly, à Paris.

.@EmmanuelMacron "nous sommes condamnés à réussir. C'est notre responsabilité." #laRepubliqueEnMarche pic.twitter.com/POQWY1tGyi

— Laetitia Avia (@LaetitiaAvia) 13 mai 2017

"Vous avez une responsabilité immense", a souligné le président élu. "Nous sommes condamnés à réussir !"

Sans attendre la liste complète du mouvement présidentiel, les candidats étaient conviés samedi pour "faire une grande photo de famille" et "travailler sur la manière de faire campagne", a-t-on expliqué dans l'équipe d'Emmanuel Macron, avec notamment des explications techniques et financières d'autant plus nécessaires que plus de la moitié des investis n'ont jamais exercé de mandat électif.

Les tensions avec le MoDem au centre des discussions

À leur arrivée, certains responsables ont regretté le "pataquès" des investitures avec le MoDem, que François Bayrou a annoncée résolu dans la nuit. "On savait que les discussions avec le MoDem étaient facteur de tension (...) c'est une négociation assez classique, mais c'est dommage d'avoir fait un pataquès public", regrettait un député proche du nouveau président.

"Aujourd'hui, les choses sont apaisées. Des solutions ont été trouvées", a souligné Benjamin Griveaux, porte-parole de LREM, évoquant "une tempête dans un verre d'eau".

François Bayrou, allié à d'Emmanuel Macron depuis février, avait annoncé dans la nuit de vendredi à samedi un projet d'accord "solide et équilibré", au terme d'une réunion de travail de plus de quatre heures des responsables du MoDem, en contact avec des responsables LREM. Une liste d'investitures devait encore être formellement avalisée, mais le maire de Pau, qui avait refusé jeudi de donner son "assentiment" à la première version en estimant que son mouvement avait été lésé, était optimiste.

"Pas d'accord d'appareil" pour Richard Ferrand

Le secrétaire général de La République en marche et bras droit du président Macron, Richard Ferrand a démenti samedi tout accord d'appareil avec le MoDem.

"Ce qui est en marche, c'est l'examen des propositions de candidatures complémentaires par la commission nationale d'investiture que nous a fait parvenir le MoDem, comme la République en marche a pu le faire de son côté également", a précisé Richard Ferrand.

Avec AFP