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À Londres, des ouvriers ont trouvé le tombeau d'archevêques de Canterbury grâce à une perche à selfie

C'est en 2015 qu'ils sont tombés sur une trentaine de cercueils, dont certains appartenant à des archevêques de Canterbury, pendant les travaux de rénovation du Garden Museum dans l'église St-Mary-at-Lambeth, à Londres.

Chers détenteurs de perches à selfie, après avoir été interdits de musée et accusés de causer les pires maux du siècle, votre réputation risque peut-être de s’améliorer un petit peu grâce à cette découverte faite par les ouvriers anglais.

Rendue publique seulement récemment, l'histoire remonte en réalité à 2015. Cette année-là, le Garden Museum de Londres entreprend une série de travaux pour transformer l’église St-Mary-at-Lambeth dans lequel il est installé. C’est là, dans le palais de Lambeth, à l’opposé de l’abbaye de Westminster, qu’une partie des archevêques de Canterbury, le chef de l’Église d’Angleterre après le monarque du Royaume-Uni, ont vécu à partir du XIIIe siècle.

Derrière le flash, une couronne en or

En plein travaux, les ouvriers en charge de la rénovation tombent sur un trou caché sous une dalle. Un tunnel, menant à ce qui ressemble à une crypte souterraine. Problème : impossible de voir à travers l’obscurité. Karl Patten, directeur des travaux, décide alors d’y introduire un téléphone au bout d’une perche à selfie, flash enclenché. Et là, bingo : une trentaine de cercueils sont entassés plus bas. Une couronne en or est posée sur l’un d’entre eux.

Sur quatre d’entre elles, des plaques en métal indiquent le nom de leurs occupants et parmi eux, deux archevêques de Canterbury : Richard Bancroft et Jonh Moore. "C'était incroyable de voir ces cercueils", a raconté Karl Patten au Telegraph. "Nous sommes tombés sur beaucoup d'os pendant ces travaux, Mais nous savions que c'était différent quand nous avons vu la couronne de l'archevêque."

Le directeur du musée, Christopher Woodward, a sitôt été informé de la découverte. Dans une vidéo publiée par le Garden Museum, il explique avoir été surpris de découvrir des cercueils, une grosse partie des tombes de l’église ayant été "enlevées par les Victoriens au moment de sa reconstruction". "Nous pensions qu’il n’y avait pas de crypte parce que (l'église) est trop proche de la Tamise et elles auraient été inondées."

Après avoir rendue la découverte publique, le musée va permettre aux visiteurs de jeter un œil à la crypte.

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