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L'ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, a proposé au FBI et aux parlementaires enquêtant sur les liens de proches du président américain avec la Russie d'être entendu en échange d'une immunité.

Michael Flynn, ancien conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, a proposé de témoigner devant les commissions parlementaires enquêtant aux États-Unis sur d'éventuelles interférences de la Russie dans l'élection présidentielle américaine, à condition de bénéficier d'une protection contre toute "poursuite injuste", a annoncé jeudi 30 mars son avocat Robert Kelner.

"Le général Flynn a certainement une histoire à raconter et il est très désireux de la raconter si les circonstances le permettent", a déclaré Robert Kelner dans un communiqué. Un tel témoignage permettrait de faire la lumière sur les conversations qu'a eues Michael Flynn l'an dernier avec l'ambassadeur russe aux États-Unis, Sergueï Kislyak, alors qu'il conseillait Donald Trump sur les questions de sécurité nationale dans le cadre de la campagne de l'homme d'affaires, élu président des États-Unis le 8 novembre.

A statement by counsel to General Flynn. pic.twitter.com/JQs90OI2OY

— Robert Kelner (@robkelner) 30 mars 2017

Le communiqué affirme également que des discussions ont eu lieu avec des responsables des commissions d'enquête du Sénat et de la Chambre des représentants sur un éventuel témoignage de Michael Flynn. Ces deux commissions enquêtent sur une possible ingérence russe dans l'élection américaine et sur d'éventuels liens entre la campagne de Donald Trump et des Russes. Une ingérence que la Russie dément formellement.

Trump et la Russie : l'ex-conseiller américain à la Sécurité prêt à témoigner

Ancien directeur du renseignement militaire écarté par Barack Obama puis recruté par Donald Trump, Michael Flynn avait été nommé conseiller à la Sécurité nationale en novembre dernier après avoir conseillé le milliardaire pendant sa campagne. Il a été forcé de démissionner le 13 février, après la révélation de contacts répétés avec l'ambassadeur russe aux États-Unis, alors même que l'administration Obama imposait des sanctions contre Moscou.

Avec Reuters