Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 9 mars, les tentatives de conciliation chinoise entre les deux Corées, les réactions aux révélations de Wikileaks sur les techniques d’espionnage de la CIA, la colère de la Pologne vis-à-vis de Donald Tusk et de l’UE. Et l’exploit d’une fillette de 5 ans aux Etats-Unis.
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Au menu de cette revue de presse internationale, la tentative de la Chine de désamorcer la crise entre les deux Corée, après près le tir de quatre missiles par la Corée du Nord, et le déploiement, en Corée du sud, du bouclier anti-missiles américain.
Seul allié du régime nord-coréen, Pékin a proposé hier que Pyongyang suspende son programme nucléaire, en échange de l'arrêt des manœuvres militaires lancées par les Etats-Unis. Des manœuvres présentées par The Global Times comme une «menace pour l’équilibre géopolitique dont Séoul aurait profité depuis la fin de la guerre froide». «Le système anti-missile américain Thaad, ne pourra de toute façon pas protéger la Corée du sud si une guerre est déclenchée, il ne sera que la première cible d’une éventuelle contre-offensive de la Chine et de la Russie», prévient le quotidien chinois, qui affirme que les Etats-Unis cherchent «davantage à protéger leurs propres intérêts stratégiques qu’à défendre la Corée du sud». «La communication peut stabiliser les relations difficiles entre la Chine et les Etats-Unis», plaide The China Daily, qui mentionne également le récent envoi de navires de guerre américains en mer de Chine du Sud et fait part de son sentiment que la nouvelle Administration Trump est en train de «mettre à l’épreuve» la relation sino-américaine. The China Daily qui affiche, cependant son optimisme, affirmant que Pékin et Washington «sont tout à fait capables d’établir une relation fonctionnelle et raisonnable».
Les Etats-Unis où les révélations de Wikileaks sur les techniques d’espionnage de la CIA inquiètent la presse. «Wikileaks vient de faire une grande faveur aux ennemis de l’Amérique», s’émeut The Washington Post, qui tente, dans le même temps, de minimiser l’importance de ses révélations, en expliquant que le site de Julian Assange n’a pas mis au jour «des outils de surveillance de masse» mais «les techniques dont l’agence de renseignement dispose pour espionner les téléphones, les ordinateurs et les téléviseurs». «Il n’y a aucune preuve que ces techniques aient été utilisées contre des Américains à mauvais escient», relève le journal, qui critique ces «zélotes de la vie privée», qui auraient saisi le «prétexte» de ces révélations pour attaquer le gouvernement américain: «pensent-ils que le FSB russe informera aussi Apple et Google quand il aura réussi à pirater ses logiciels?». Un plaidoyer affaibli néanmoins par les propos du patron du FBI himself, qui vient de déclarer que «la vie privée absolue n’existe pas aux Etats-Unis». Une déclaration relevée par The Guardian, qui a publié les révélations de Wikileaks. «Même nous souvenirs ne sont pas privés, puisque chacun d’entre nous peut être sollicité pour dire ce qu’il a vu. De la même façon, un juge peut demander à tout à chacun de justifier devant un tribunal certaines communications privées», a ajouté James Comey.
En Pologne, le gouvernement de droite radicale refuse toujours de soutenir la reconduction de Donald Tusk à la tête du Conseil européen. D’après The Financial Times, les dirigeants européens réunis en ce moment à Bruxelles auraient toutefois aller à l’encontre de la volonté de Varsovie et voter aujourd’hui en faveur de sa reconduction. Une décision qui provoque la colère du gouvernement polonais, qui accuse à présent l’ancien Premier ministre libéral de chercher à le «renverser» et de s'être «personnellement impliqué» dans la vie politique polonaise, où certaines réformes du gouvernement ont été critiquées par Bruxelles comme des atteintes à l'Etat de droit. Mais l’opposition du gouvernement polonais, pour véhémente qu’elle soit, ne suffit pas pour bloquer cette candidature, rappelle The Warsaw Voice, qui fait état d’un soutien européen «massif» en sa faveur, dont celui de la France et de l’Allemagne.
Tout autre chose, pour terminer, l’exploit d’une petite Américaine, qui vient de remporter un concours très couru aux Etats-Unis. C’est une histoire reprise un peu partout dans la presse américaine, du Washington Post au Tulsa World, qui raconte que la petite Edith Fuller a remporté le concours d’orthographe organisé pour les écoliers et les collégiens de son Etat, l’Oklahoma, ce qui lui vaut une qualification pour le concours national. Atout juste cinq ans, Edith est la plus jeune enfant jamais qualifiée à ce niveau. Elle a réussi cette qualification en parvenant à épeler un mot sanskrit, utilisé dans l’hindouisme, qui signifie «sagesse», se prononce «Juh-nah-nuh» et s’écrit: J-N-A-N-A.
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