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Le député et organisateur de la primaire, Thierry Solère, a annoncé vendredi qu'il démissionnait de ses fonctions de porte-parole de François Fillon, candidat à la présidentielle, à qui un nombre grandissant de cadres de la droite tourne le dos.

Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine et organisateur de la primaire de la droite et du centre remportée fin novembre par François Fillon, a annoncé vendredi 3 mars qu'il mettait fin à ses fonctions de porte-parole du candidat à la présidentielle de 2017.

Tout un symbole, Thierry Solère, qui avait tout en organisant la primaire, soutenu Bruno Le Maire et s'était loyalement rallié à lui, déclarait mercredi à l'AFP "ne pas être dans la logique (...) de partir" après la révélation par François Fillon lui-même sur sa convocation en vue d'une mise en examen le 15 mars. Il rejoint la longue liste des défections depuis mercredi parmi les soutiens de l'ex-Premier ministre, mis en cause avec des membres de sa famille dans une affaire d'emplois présumés fictifs. 

Alain Juppé ne se défilera pas si François Fillon se retire

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a fait savoir vendredi matin par son entourage qu'il ne "se défilerait pas" si François Fillon se retirait de la course à la présidentielle, à condition que toutes les troupes soient derrière lui, acculant encore plus l'actuel candidat de la droite. Outre son porte-parole, François Fillon a perdu depuis mercredi son trésorier de campagne (Gilles Boyer), son directeur-adjoint de campagne (Sébastien Lecornu), son représentant pour les affaires internationales (Bruno Le Maire), ainsi que de nombreux élus de poids et autres soutiens de campagne.

Avec AFP