En visite à Moscou afin de consolider les relations russo-américaines, le président américain, Barack Obama, a tenu à saluer le "travail extraordinaire" accompli par l'ex-locataire du Kremlin et actuel Premier ministre russe, Vladimir Poutine.
Au lendemain de sa réunion avec son homologue russe Dmitri Medvedev, le président américain, Barack Obama, a rencontré, ce mardi à Novo Ogarevo, près de Moscou, le Premier ministre Vladimir Poutine, considéré par beaucoup comme le véritable dirigeant du pays.
Autour d’un petit déjeuner, les deux hommes n’ont pas tari d’éloges l’un envers l’autre. L’ancien président russe a déclaré qu’il comptait sur Barack Obama pour relancer les relations bilatérales entre les deux pays, qui se sont largement refroidies à la fin de l’ère Bush.
Soucieux de mettre un terme à la polémique déclenchée dimanche par ses propos peu amènes envers le Premier ministre russe, le locataire de la Maison Blanche a tenu à saluer le "travail extraordinaire" mené par Vladimir Poutine durant sa période au Kremlin, puis comme chef du gouvernement.
Si la volonté de rapprochement est clairement affichée, les deux hommes restent conscients que des sujets de désaccord subsistent entre les deux pays. Le dossier très épineux du bouclier antimissile américain, hérité de l’administration précédente, n’a pas été abordé officiellement.
Les deux hommes ont préféré se concentrer sur les points communs de leurs politiques, même si Barack Obama a réitéré son soutien à la Géorgie, attaquée par la Russie en 2008, déclarant, lundi soir, que "la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie [devaient] être respectées".
Lundi, les présidents américain et russe ont signé un accord de réduction d’un tiers de leurs arsenaux nucléaires stratégiques.
Les Etats-Unis et la Russie sont convenus d'abaisser, dans une fourchette de 1 500 à 1 675, le nombre de têtes nucléaires, aujourd’hui établi à 2 200 au maximum, conformément au traité précédent Start. Le nombre de vecteurs, c'est-à-dire les missiles intercontinentaux, les sous-marins et les bombardiers capables de porter des ogives nucléaires, a également été réduit (entre 500 et 1 000, contre 1 600 actuellement).
Chacun des deux pays compte encore aujourd'hui 2 000 à 3 000 ogives prêtes à être utilisées immédiatement.