Euro Disney a annoncé le lancement officiel de son offre de mariage. Un programme qui pourrait offrir une bouffé d'oxygène au parc d’attractions dont les finances se portent mal.
Pour renflouer ses caisses, Euro Disney développe ce qu’il sait faire de mieux : vendre du rêve. Les princes saoudiens et les riches hommes d’affaires ne seront plus les seuls à pouvoir privatiser Disneyland Paris pour leurs réceptions. Les mariés qui en ont les moyens seront eux aussi désormais accueillis dans le décor féerique de princes et princesses, a officiellement annoncé l’entreprise dans un communiqué, jeudi 9 février.
Vingt-cinq ans après sa création à Orlando, le "Fairy Tales Weddding" se lance ainsi dans le parc d'attractions de Paris. Au programme : la possibilité de privatiser plusieurs endroits et de déléguer le services de cuisine, de déco et d'habillement à une équipe spécialement dédiée au projet.
Des wedding specialists aux petits soins
Plus concrètement, deux offres sont proposées. La première baptisée Romantic Wedding Collections propose trois lieux pour accueillir la réception : le Newsport Bay Club pour une cérémonie maritime, l’hôtel de Disneyland et son style victorien, ou enfin la cour du château de la Belle au bois dormant.
Entre 32 000 et 55 000 euros
Sauf que le rêve de princesse a un coût et il est plutôt élevé : comptez entre 32 000 et 55 000 euros pour un mariage de ce type.
La seconde offre, elle, monte en gamme et est entièrement sur-mesure. Avec le package Royal Wedding Collections, "les couples peuvent personnaliser entièrement leur cérémonie", explique Disneyland Paris. Aucun prix n’est communiqué mais Disney précise que cette offre met à disposition des heureux élus "un wedding specialist et une équipe entière de concepteurs et d’experts" qui accompagneront toute l’organisation du mariage.
Ces cérémonies de mariages pourraient bien permettre à Euro Disney de relancer sa croissance. Depuis 2002, le groupe a en effet essuyé une perte de plus de 800 millions d’euros. Pour renflouer sa dette, plusieurs restructurations avait été menées, en vain. Les finances moroses du parc d'attractions s’étaient dégradées après les attentats de Paris en novembre 2015 : la fréquentation avait nettement baissé, et le chiffre d’affaires estimé à 327 millions d’euros entre avril et juin 2016 avait diminué de 9 %. Vendredi 10 février, la maison-mère californienne The Walt Disney Compagny a annoncé qu'elle injecterait 1,5 milliards d'euros pour remettre à flot son parc français.
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