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Israël : condamnations internationales de la loi en faveur des colonies

La loi israélienne adoptée lundi et favorisant l'expropriation de terres palestiniennes a été condamnée mardi par l'ONU et par la France. L'administration de Donald Trump est restée silencieuse.

La nouvelle loi israélienne en faveur des colons viole la législation internationale, a estimé mardi 7 février le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Il a dit regretter "profondément" l'adoption de cette loi, qui permet à Israël de s'approprier de nouvelles terres palestiniennes en Cisjordanie occupée. Elle "est en infraction avec la loi internationale et aura d'importantes conséquences juridiques pour Israël", a-t-il ajouté, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a prévu de discuter des colonies israéliennes le 15 février.

En revanche, de façon tout à fait inhabituelle, les États-Unis n'ont pas fait de commentaire. "L'administration Trump se gardera de commenter (la loi) avant toute décision de justice", a dit un responsable du département d'État.

Condamnation de la France

Un peu plus tôt dans la journée, c’est le chef de l’État français, François Hollande qui a condamné ce texte. "Cette loi est contraire au droit international", a-t-il lancé lors d'une déclaration conjointe avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, invité à l'Élysée.

Voir la déclaration conjointe du président @fhollande avec Mahmoud Abbas https://t.co/Cx4KYb9Wna

— Élysée (@Elysee) 7 février 2017

"Je veux croire qu'Israël et son gouvernement peuvent revenir sur ce texte et peuvent reculer", a-t-il ajouté, s’alarmant d’une "accélération des colonisations" qui a "encore compliqué la tâche" de ceux qui œuvrent en faveur de la paix.

Avec AFP et Reuters