Depuis l'invasion de l'Irak, en mars 2003, le sous-sol irakien, riche en or noir, est resté inexploité. Il représente pourtant une opportunité de développement pour le pays et une manne pour les grandes compagnies pétrolières.
Depuis l'invasion de l'Irak et le renversement de Saddam Hussein, en 2003, par les forces de la coalition emmenée par les États-Unis, le pétrole, principale richesse du pays, est resté inexploité. À l'origine de cette interruption du pompage de l'or noir irakien : un vide juridique concernant le partage des revenus pétroliers.
À ce jour, seul un article de la Constitution irakienne, imposée par les Américains, stipule que les profits pétroliers doivent faire l'objet d'une redistribution entre les différentes communautés du pays (chiites, sunnites, kurdes). L'application d'une loi en la matière reste, elle, en suspens, en grande partie à cause de l'inaction des Kurdes, qui possèdent d'importants puits de pétrole sur leur territoire mais rechignent à en verser les revenus potentiels au pot commun.
Or le temps presse, surtout pour les compagnies pétrolières étrangères qui n'attendent que le feu vert des autorités pour investir le pays dont on dit que ses réserves d'hydrocarbures, faciles à exploiter, pourraient être supérieures à celles de l'Arabie saoudite...