L’armée israélienne a publié sur les réseaux sociaux une carte prétendument déclassifiée des positions du Hezbollah près de la frontière avec l'État hébreu. Elle vient, du bout des lèvres, de reconnaître quelques "inexactitudes".
Si la frontière israélo-libanaise reste une zone à haut risque, un calme relatif y règne depuis plusieurs mois (le dernier incident grave date de janvier 2016). Toutefois la guerre de communication que se livrent l’État hébreu et le Hezbollah, ennemis depuis plus de 30 ans, ne connaît pas de trêve.
Dernier épisode en date : la publication par l’armée israélienne, le 6 décembre sur Twitter et Facebook, d’une fausse carte, pourtant présentée comme "déclassifiée", censée répertorier des positions du mouvement politico-militaire chiite le long d’une partie de la frontière.
La supercherie a été démasquée par un utilisateur de Twitter, @JudgeDan48. Après avoir enquêté, l’activiste a découvert que la carte n’était non seulement pas classifiée, mais qu’elle contenait surtout de nombreuses erreurs géographiques. Nullement le fruit du travail des services de renseignements, elle a été en réalité "fabriquée" par le compte du porte-parole de l’armée israélienne qui l’avait tweetée.