Six pays, dont la France et les États-Unis, ont réclamé un cessez-le-feu immédiat dans la ville d'Alep. Ils appellent la Russie et l'Iran à user de leur influence pour convaincre Damas d'approuver le plan de l'ONU.
La France, l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, l'Italie et Royaume-Uni ont appelé mercredi 7 décembre à un "cessez-le-feu immédiat" devant la "catastrophe humanitaire" à Alep, dans une déclaration commune publiée par l'Élysée.
"L'urgence absolue est un cessez-le-feu immédiat pour permettre aux Nations unies de livrer de l'aide humanitaire aux populations de l'est d'Alep et de porter secours à ceux qui ont fui", souligne cette déclaration des dirigeants français, américain, allemand, canadien, italien et britannique.
Les six pays appellent la Russie et l'Iran à user de leur influence pour convaincre le régime de Bachar al-Assad d'approuver le plan de l'ONU portant sur l'acheminement de l'aide aux quartiers est de la seconde ville de Syrie.
Ils se disent également "prêts à envisager des mesures restrictives supplémentaires à l'encontre des individus et des entités qui agissent pour le compte du régime syrien ou en son nom" et coupables de crimes de guerre.
Un peu plus tôt, François Hollande avait dénoncé une "obstruction systématique de la Russie" dans le dossier syrien, après le veto opposé à l'ONU par Moscou et Pékin à une résolution demandant une trêve de sept jours à Alep. "Cette obstruction systématique de la Russie conforte le régime de Bachar al-Assad dans sa logique destructrice qui atteint les populations civiles sans défense", a écrit l'Élysée dans un communiqué publié à l'issue d'un Conseil de défense qui s'est tenu mercredi matin.
Les rebelles syriens ont aussi appelé mercredi à un cessez-le-feu immédiat de cinq jours à Alep et à l'évacuation des civils, après avoir été expulsés de la vieille ville par le régime. Cette initiative surprise a été lancée alors que l'armée syrienne et ses alliés contrôlent désormais plus des trois-quarts d'Alep-Est.
Avec AFP et Reuters