L’armée irakienne continue d’avancer vers le centre de Mossoul mais sa progression est ralentie par les attaques-suicides et les snipers du groupe État islamique. Dans les quartiers libérés, les habitants retrouvent petit à petit le goût de la vie.
Pour la 9e division blindée de l’armée irakienne, il faudra encore attendre sans doute plusieurs mois avant d’espérer reprendre la totalité de la ville de Mossoul. Comme les autres divisions, elle est sans cesse ralentie par des tirs de snipers de l'organisation État islamique (EI) et des attentats-suicides à la voiture piégée.
Mais le colonel Ali Hussein ne cache pas son plaisir d’avoir réussi à reprendre l’un des axes principaux de la deuxième ville d'Irak au groupe terroriste : "Ça nous a permis de couper cette ligne d’approvisionnement de Daech [acronyme arabe de l’EI NDLR] vers tous les quartiers situé au Nord", explique-t-il.
Dans un quartier libéré du sud-est de Mossoul, les enfants savourent leurs premiers instants de liberté mais pour la majorité des civils, la situation reste extrêmement précaire. Bien que libéré, le quartier n’est pas encore sécurisé et les tirs de snipers sont fréquents.