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À Berlin, Obama salue le leadership d'Angela Merkel

En visite d'adieux à Berlin, le président américain Barack Obama a salué,jeudi, les talents de la chancelière allemande Angela Merkel, et "sa grande crédibilité", transmettant ainsi le flambeau d'un certain leadership mondial.

Le président américain a rendu une ultime visite à la chancelière allemande. C'est à Berlin que Barack Obama a souligné, jeudi 17 novembre, que Angela Merkel avait été "une partenaire extraordinaire", ajoutant que s'il avait été Allemand et elle candidate en 2017, il aurait sans doute voté pour elle.

"J'essaie de m'en tenir à la règle consistant à ne pas me mêler de la politique des autres, tout ce que je peux dire, c'est que la chancelière Merkel a été une partenaire extraordinaire", a-t-il déclaré, interrogé sur son soutien à une éventuelle nouvelle candidature de la dirigeante allemande au pouvoir depuis onze ans.

Angela Merkel ne se prononce pas sur sa candidature

"C'est sa décision de se présenter de nouveau ou pas (...) si j'étais ici, si j'étais Allemand et si je votais, je pourrais la soutenir", a déclaré M. Obama.

Angela Merkel a, quant à elle, une nouvelle fois refusé de dire si elle allait se présenter à un quatrième mandat de chancelière à l'occasion des législatives de septembre 2017. Mais observateurs et proches s'attendent à ce qu'elle officialise son entrée dans la course dimanche ou lundi au cours d'une réunion avec les cadres de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), son parti.

L'importance du respect des valeurs démocratiques et de tolérance

Depuis l'élection de Donald Trump, nombre d'observateurs et médias ont souligné que la dirigeante allemande allait devenir le nouveau porte-étendard des valeurs démocratiques dans le monde. Ces derniers jours, M. Obama a multiplié les éloges à son égard. Dans un entretien accordé au Spiegel et à la chaîne publique ARD, il a salué sa "grande crédibilité".

De son côté, Mme Merkel s'est montrée inhabituellement claire la semaine dernière après la victoire du milliardaire américain : elle lui a rappelé l'importance du respect des valeurs démocratiques et de tolérance.

Durant sa campagne le président élu avait durement critiqué la chancelière et s'était illustré par des déclarations très controversées sur les femmes, l'islam ou la torture.

Par ailleurs, la chancelière a invité, vendredi 18 novembre, pour une rencontre informelle avec le président américain : le président François Hollande, la Première ministre britannique, Theresa May, le Président du Conseil italien, Matteo Renzi, ainsi que le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.

Avec AFP