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Conflit israélo-palestinien : Israël ne veut toujours pas d'une conférence pour la paix à Paris

Israël a réaffirmé, lundi, son refus de prendre part à la conférence pour la paix, que Paris souhaite organiser avant la fin de l’année, estimant que seules des négociations directes avec l’Autorité palestinienne peuvent aboutir à un accord.

Pour Jacob Nagel, conseiller israélien en exercice à la sécurité nationale, et Yitzhak Molcho, l'émissaire du Premier ministre Benjamin Netanyahou, la position d’Israël sur la conférence de la paix, que la France souhaite organiser avant la fin de l’année, est sans équivoque.

Les deux hommes ont renouvelé, lundi 7 novembre, auprès de Pierre Vimont, l'envoyé spécial français chargé de travailler sur le terrain à la réalisation de ce projet, le refus d’Israël de prendre part à cette réunion.

"On ne progressera véritablement vers la paix et on ne parviendra à un accord que par des négociations directes entre Israël et l'Autorité palestinienne, et toute autre initiative ne fait qu'éloigner la région d'un tel processus", ont-ils souligné.

"Diktats internationaux"

Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien assure, que "la tenue d'une telle conférence nuirait gravement aux chances de faire avancer le processus de paix, car elle permettrait à Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas) et à l'Autorité palestinienne de continuer à esquiver des négociations directes sans condition préalable".

L'Autorité palestinienne soutient, elle, l'initiative française. Pierre Vimont devait être reçu par Mahmoud Abbas lundi.

Avec AFP