Au menu de cette revue de presse internationale : le FBI relance l'enquête sur les courriels d'Hillary Clinton, l'élection attendue du général Aoun à la présidence du Liban et les origines d’Halloween.
Il s’appelle James Comey, il a été nommé par Barack Obama à la tête du FBI en 2013 et il est sous le feu des critiques pour avoir relancé l’enquête et la polémique des courriels d’Hillary Clinton. Son portrait est à la une du Wall Street. Il a lancé ses agents dans l’examen de 650 000 courriels de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine. Un nouveau rebondissement qui, d’après le quotidien, alimente des tensions dans ses services au Bureau fédéral, comme au ministère de la Justice.
Sur le site de The Independent, on James Comey retrouve caricaturé en enfant qui frappe à la porte d’Hillary Clinton, comme le veut la tradition américaine d’Halloween. La candidate démocrate n’a pas l’air très rassuré devant cette visite impromptue...
Dans The Guardian, les collaborateurs de la candidate démocrate à la présidentielle assurent que leur championne ne se décourage pas et qu’elle peut toujours gagner l’élection la semaine prochaine. Samedi pourtant, ils déclaraient qu’une telle offensive du FBI était inouïe à la veille d’une élection...
Selon le Daily Beast, le chef du FBI n’avait pas le choix. Certes, il est républicain et cette histoire joue en faveur de Donald Trump. Mais s’il s’était tu, alors que des soupçons planent toujours sur des courriels concernant le secret-défense, que se serait-il passé ? Réponse: il aurait été accusé d’avoir dissimulé des informations capitales.
Autre titre ce matin, l’élection du général Aoun attendue à la présidence du Liban, après 29 mois de vacance au sommet de l’Etat. Le général de 83 ans n’est pas inconnu au pays du Cèdre, puisque cela fait presque 20 ans qu’il tente de conquérir la présidence. Pour le Daily Star, c’est "retour vers le futur".
Ce chrétien maronite, fondateur du courant patriotique libre, a déjà été premier ministre en 1988, puis président 21 jours en 1990. En1990, l’invasion du Liban par les troupes syriennes avait forcé le général Aoun à s’exiler en France.
Ironie du sort : c’est grâce à son alliance avec les chiites du Hezbollah qu’il peut aujourd’hui être élu, ce qui explique que, pour ses détracteurs, c’est la victoire d’un homme prêt à tout pour obtenir le pouvoir… Mais pour L’Orient Le Jour, il n’y "pas de grands vainqueurs, ni de grands vaincus", juste un compromis entre les différentes parties. Alors que cette alliance est saluée par l’Iran, soutien du Hezbollah, Israël la voit d’un mauvais œil. Pour le Jerusalem Post, c’est la victoire politique du Hezbollah avec des sunnites qui ont abandonné le pouvoir au camp adverse. Le général Aoun est passé en tête quand Saad Hariri, allié de l’Arabie Saoudite, n’a pas trouvé suffisamment de soutien pour son candidat présidentiel. Saad Hariri auquel le général Aoun a promis le poste de Premier Ministre. La question maintenant : arrivera-t-il à former un gouvernement ?...
Enfin, qu’est-ce que Halloween ? Réponse avec the Irish Post. L’histoire commence avec un zombie qui revient du royaume des morts pour tuer les vivants à l’approche de l’hiver. Pour le satisfaire, le premier-né des familles est alors sacrifié sur l’autel des idoles… Plus tard, les Celtes tuent leurs ennemis et mettent leurs têtes sur un pic devant leur maison, d’où les citrouilles sculptées en forme de tête aujourd’hui. Puis, les Irlandais se déguisent en fantômes, précisément pour échapper aux forces du mal. Enfin, les Chrétiens arrivent au IXème siècle et assimilent cette coutume, en la transformant en Toussaint, puis en jour des morts.
Aujourd’hui, la tradition du déguisement s’est imposée partout en Occident, dans les pays anglo-saxons comme dans les pays de tradition catholique.