
Vingt-et-une jeunes filles kidnappées en 2014 par Boko Haram au Nigeria ont été libérées, jeudi, au terme de négociations avec le gouvernement. Près de 200 autres sont toujours aux mains de la secte islamiste.
Vingt-et-une jeunes filles enlevées à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, il y a deux ans et demi par les islamistes de Boko Haram ont été liberées jeudi 13 octobre.
Leur libération, confirmée par la présidence nigérianne, est le résultat d’une négociation menée entre le gouvernement nigérian et Boko Haram avec l’aide de la Croix-Rouge internationale et le gouvernement suisse.
"Les négociations se poursuivent", précise-t-elle, ajoutant que les adolescentes sont pour le moment sous la protection des services de sécurité et qu'elles seront ensuite reçues par le vice-président Yemi Obinsajo.
Elle serait le fruit d’un échange contre quatre prisonniers membres de la secte islamiste, selon une source locale de l'AFP.
Le mouvement Bring Back Our Girls – qui lutte pour la libération de plus de 200 jeunes filles de Chibok kidnappées en avril 2014 alors qu'elles passaient leur examen –, a déclaré attendre la confirmation de leur identité.
Quelque 270 jeunes filles avaient été enlevées dans leur établissement scolaire de Chibok en avril 2014. Plusieurs dizaines auraient réussi à fuir mais près de 200 d’entre elles sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. Les négociations se poursuivent, a indiqué la présidence dans un communiqué.
Avec AFP et Reuters