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Selon une étude sur les gains et pertes de poids cycliques en Allemagne, aux États-Unis et au Japon, c'est au début de l'automne que notre poids est au plus bas. Et après les fêtes de fin d'année qu'il atteint des sommets.

Le temps des pulls qui piquent est de retour. Ironie du sort : ils cachent probablement une silhouette plus svelte que celle qu’on affichait cet été à la plage. Une étude internationale, publiée dans le New England Journal of Medicine montre que nous sommes actuellement dans la période de l’année où nous sommes les plus légers.

En effet, ce n'est qu'en début d'automne qu'on se serait débarrassé des kilos accumulés pendant les fêtes de l’hiver, avant de repartir sur plusieurs mois de goinfreries traditionnelles.

L’objectif de cette recherche était d’étudier le rôle des périodes de fête dans la prise de poids dans trois pays différents : les États-Unis, l’Allemagne et le Japon. Elle a été menée pendant 12 mois, entre 2012 et 2013, grâce à des balances connectées, sur près de 3 000 personnes.

Une prise de poids d'environ 0,5 % à Noël

Dans ces trois pays développés, on prend du poids surtout au moment de Noël (de +0,4 à 0,6 %) mais aussi pendant les autres grandes fêtes. Au Japon, pendant la Golden week, les participants ont vu leur poids augmenter de 0,3 % en moyenne. La hausse était de 0,2 % en moyenne à Pâques pour les Allemands et de 0,2 % durant Thanksgiving aux États-Unis. Les périodes de vacances en général sont synonymes de quelques centaines de grammes supplémentaires.

La courbe est impressionnante, mais à relativiser : pour une personne qui pèserait 75 kilogrammes (le Français moyen est à 77 kg), une prise de poids de 0,6 % correspond à un gain de moins d'un demi kilo (450 grammes).

Les chercheurs expliquent que les médecins devraient tout de même conseiller à leurs patients de ne pas trop se lâcher sur les père Noël en chocolat.

"Il faudrait aussi leur dire que même si on perd rapidement la moitié du poids pris pendant les fêtes, l’autre moitié semble persister pendant plusieurs mois, et pendant tout l’été."

Le Washington Post, qui a repéré l’étude, conclut que pour éviter de devoir se mettre au régime chaque année, il serait plus sage de prendre dès maintenant nos traditionnelles bonnes résolutions de janvier. 

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