Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux et leader de la contestation en Iran, affirme subir des pressions pour retirer sa demande d'annulation du scrutin du 12 juin. Le pouvoir, qui a exclu l'annulation, admet avoir arrêté des opposants.
AFP - Mir Hossein Moussavi, chef du mouvement de contestation de la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré jeudi qu'il était "sous pression" pour retirer sa demande d'annulation de la présidentielle du 12 juin, selon son site internet.
"De récentes pressions visent à me faire renoncer à ma demande d'annulation de l'élection", a déclaré M. Moussavi, arrivé deuxième derrière M. Ahmadinejad, sur son site Kalemeh.
Le 23 juin, le bureau de campagne de M. Moussavi a fait état dans un rapport de fraudes et d'irrégularités présumées commises lors du scrutin, réclamant la création d'une "commission vérité" pour réexaminer le processus électoral.
Le rapport dénonce "l'utilisation à une large échelle des moyens du gouvernement en faveur de son candidat", le président sortant Mahmoud Ahmadinejad, largement vainqueur du scrutin du 12 juin avec 63% des voix. Il critique également le choix des membres des comités chargés d'organiser les élections, sélectionnés parmi des partisans de M. Ahmadinejad.
Le pouvoir iranien a exclu l'annulation de la présidentielle contestée du 12 juin et annoncé que le nouveau président et son gouvernement allaient être investis entre le 26 juillet et 19 août.