
Au menu de cette revue de presse internationale : la crise post-électorale au Gabon, la photo d'un petit Syrien devenue symbole du drame des migrants, et une prestigieuse université américaine soucieuse de réparer son passé esclavagiste.
C'était il y a un an jour pour jour. La photographie relayée par les médias internationaux du corps inerte d'un enfant syrien de trois ans, échoué sur une plage de Turquie, suscitait une large émotion et se faisait le symbole du drame des migrants tentant de gagner l'Europe. The Independant et The Guardian s’interrogent : un an plus tard, que reste-t-il de cette émotion?
Au Gabon, difficile d'obtenir des informations via la presse locale. Le réseau internet fonctionne très mal depuis la réélection contestée d'Ali Bongo. "Ça passe ou ça casse", prévient le site guinéen ledjely.com.
L'heure des réparations a sonné pour la prestigieuse université américaine de Georgetown. Au 19e siècle, elle a vendu des esclaves pour payer ses dettes. Aujourd'hui, l'institution veut faciliter l’admission des descendants d'esclaves.