Au menu de cette revue de presse, le coup d’envoi de la primaire à droite vire au duel entre Juppé et Sarkozy, une droite qui "ne fait plus rêver" pour Libération. Ces primaires à droite, à gauche et chez les écologistes chamboulent la vie politique française. Enfin, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, plaide pour un islam de France "ancré dans les valeurs de la République".
A la Une de la presse française, le top départ de la primaire à droite vire au duel Juppé – Sarkozy. "La bataille des Républicains est lancée", titre le Figaro. Selon un sondage TNS Sofres, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé font désormais jeu égal au premier tour. Nicolas Sarkozy pourrait recueillir 34%, ex aequo avec Alain Juppé. En revanche le maire de Bordeaux conserve encore l’avantage au second tour : 55% contre 45%, pour l’ancien Président, l’écart se resserre.
Pour Libération "la primaire LR est un sprint encore flou". La mobilisation sera la clé de ce scrutin, prédit Alain Auffray. Mais cette "droite ne fait pas rêver", ironise le quotidien en Une. S’ils étaient au pouvoir, feraient-ils mieux que le gouvernement actuel ? C’est la question qui a été posée à un échantillon de Français. 52 % répondent "non" pour la droite républicaine sur le plan économique et social, et en matière de lutte contre le terrorisme.
Malgré des Français sceptiques, les primaires présentent pour l’Opinion une avancée démocratique. Pour la première fois, sous la Vème République, observe le journal libéral, des primaires sont simultanément organisées à droite, à gauche et chez les écologistes. Pour la première fois, un chef d’État sortant va se soumettre à une primaire et le débat d’entre-deux-tours d’une primaire va être diffusé à la télévision. Pour l’Opinion, les partis seraient tellement affaiblis qu’ils ont perdu l’une de leur principale prérogative, celle de désigner leur champion à l’Elysée. La démocratie participative s’est imposée.
Enfin, quelle place pour les musulmans dans la société française ? Dans un entretien à La Croix, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve plaide pour un islam de France ancré dans les valeurs de la République.